Maïwenn en couverture de Madame Figaro - 15 novembre 2012
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Fière, rebelle et terriblement charismatique, Maïwenn pose en couverture de Madame Figaro, un sourire discret sur les lèvres et sa belle chevelure lâchée. C'est l'allure de Maïwenn qui lui va le mieux, celle d'une femme belle et affirmée qui avance, tout en laissant quelques indices d'une certaine fragilité. L'écorchée-vive du cinéma français revient sous les projecteurs pour le film Télé Gaucho, une oeuvre tendre et militante dans laquelle elle est irrésistible. Elle se confie avec la sincérité qu'on lui connaît dans les pages de Madame Figaro, mais aujourd'hui, elle est apaisée et se sent aimée.
Fini les interviews dans lesquelles elle en dévoilait trop sur sa famille : "On a dit trop de bêtises sur mes parents, mes frères, mes soeurs. Mais ma vie s'est adoucie : il y a mes enfants, mes amis, mon prix à Cannes et, aujourd'hui, cette relation privilégiée avec la maison Chanel." Egérie de la maison pour la ligne Eye-wear, elle n'est pas mécontente du parcours qu'elle a accompli depuis ses premiers castings à l'âge de 3 ans. La rencontre avec Luc Besson à 16 ans, son mariage, leur fille Shanna, son spectacle Le Pois Chiche qu'elle a écrit, nommé aux César, Le Bal des actrices, jubilatoire, et puis Polisse, prix du jury à Cannes. Occupée par l'écriture d'une série pour Canal+ sur le quotidien de cinq femmes entre 20 et 50 ans, elle se souvient néanmoins d'un épisode douloureux de son existence, mais qui aura l'avantage d'être un déclencheur.
Maïwenn est partie à Los Angeles avec Luc Besson, elle y vivra dans un cocon qui pourtant explosera. L'année où Luc Besson présente Le Cinquième Elément en 1997 et où elle apparaît en cantatrice alien et bleue, elle n'a pas été ménagée : "J'étais dans la réception de l'hôtel et j'attendais qu'on vienne me chercher. Personne n'est jamais venu... Besson m'avait 'oubliée'. J'y suis allée à pied, je portais la première robe de ma collection (c'était l'époque où je voulais faire des vêtements), mais le temps que j'arrive en bas des marches, plus de photographes. Personne, ils repliaient le tapis rouge, j'étais seule et triste. Je ne pensais pas que Luc, qui disait vouloir me protéger, allait m'infliger un tel affront. Cet épisode a été terrible mais en même temps libératoire. Que faites-vous quand vous êtes au fond de la mer ? Soit vous y restez, soit vous donnez un bon coup de pied pour remonter à la surface. C'est ce que j'ai fait. Cette douche m'a réveillée."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Madame Figaro" du 15 novembre
"Télé Gaucho", en salles le 12 décembre
Fini les interviews dans lesquelles elle en dévoilait trop sur sa famille : "On a dit trop de bêtises sur mes parents, mes frères, mes soeurs. Mais ma vie s'est adoucie : il y a mes enfants, mes amis, mon prix à Cannes et, aujourd'hui, cette relation privilégiée avec la maison Chanel." Egérie de la maison pour la ligne Eye-wear, elle n'est pas mécontente du parcours qu'elle a accompli depuis ses premiers castings à l'âge de 3 ans. La rencontre avec Luc Besson à 16 ans, son mariage, leur fille Shanna, son spectacle Le Pois Chiche qu'elle a écrit, nommé aux César, Le Bal des actrices, jubilatoire, et puis Polisse, prix du jury à Cannes. Occupée par l'écriture d'une série pour Canal+ sur le quotidien de cinq femmes entre 20 et 50 ans, elle se souvient néanmoins d'un épisode douloureux de son existence, mais qui aura l'avantage d'être un déclencheur.
Maïwenn est partie à Los Angeles avec Luc Besson, elle y vivra dans un cocon qui pourtant explosera. L'année où Luc Besson présente Le Cinquième Elément en 1997 et où elle apparaît en cantatrice alien et bleue, elle n'a pas été ménagée : "J'étais dans la réception de l'hôtel et j'attendais qu'on vienne me chercher. Personne n'est jamais venu... Besson m'avait 'oubliée'. J'y suis allée à pied, je portais la première robe de ma collection (c'était l'époque où je voulais faire des vêtements), mais le temps que j'arrive en bas des marches, plus de photographes. Personne, ils repliaient le tapis rouge, j'étais seule et triste. Je ne pensais pas que Luc, qui disait vouloir me protéger, allait m'infliger un tel affront. Cet épisode a été terrible mais en même temps libératoire. Que faites-vous quand vous êtes au fond de la mer ? Soit vous y restez, soit vous donnez un bon coup de pied pour remonter à la surface. C'est ce que j'ai fait. Cette douche m'a réveillée."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Madame Figaro" du 15 novembre
"Télé Gaucho", en salles le 12 décembre