En février 2010, le joueur du PSG et défenseur de l'équipe de France Mamadou Sakho, 21 ans, avait giflé et insulté un journaliste du Parisien lors d'une séance d'entraînement au Camp des Loges.
Le journaliste sportif rattaché au célèbre quotidien français et qui avait été pris à parti par le joueur avait déclaré : "Sakho s'est levé en se dirigeant vers moi. Il m'a insulté en me traitant de "fils de p*te" et m'a mis une claque".
Le joueur reprochait au journaliste d'avoir rapporté dans Le Parisien une critique formulée par des supporters affligés par les résultats du club de la capitale à cette époque, selon laquelle il avait fait la fête en boîte de nuit après une déroute à domicile face à Lorient (0-3).
Une plainte avait été déposée à l'encontre du joueur, et il a été relaxé aujourd'hui, vendredi 8 avril, par le tribunal de police de Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines. Le tribunal a en effet considéré que les poursuites contre le footballeur, qui était absent lors de l'audience, pour "injures non publiques" étaient prescrites, avant de le relaxer pour les faits de "violences volontaires" qui lui été reprochés.
Le journaliste du Parisien, qui souhaite toujours garder l'anonymat, s'est dit très "surpris" de cette décision, étant donné que le joueur avait "reconnu" les faits. Il envisage donc peut-être de faire appel : "Il y a eu des circonvolutions au PSG pour arranger les choses, mais je considère que ce qui s'est passé est inadmissible. Je n'ai pas été blessé physiquement, mais j'ai été profondément touché moralement", a ainsi déclaré le journaliste sportif, qui réclamait un euro symbolique de dommages et intérêts.
A.I.