Très prochainement, l'émission culte Nouvelle Star fêtera ses 20 ans sur M6. Une soirée sera organisée pour l'occasion en présence d'ex-membres du jury comme André Manoukian, Sinclair, Philippe Manoeuvre ou encore Marianne James bien sûr. La chanteuse y a participé de 2004 à 2007 et a contribué à révéler de grandes stars de la chanson, tels que Christophe Willem, Amel Bent et Julien Doré.
Avec cette expérience télévisuelle, la notoriété de Marianne James a elle aussi fortement explosé. Et, sous le feu des projecteurs, elle a naturellement été confrontée aux critiques en tout genre, plus particulièrement sur son physique. Qu'à cela ne tienne, après avoir longtemps eu un rapport complexe avec son corps, Marianne James ne pourrait pas être plus à l'aise avec celui-ci désormais. C'est donc avec une grande fierté qu'elle a accepté de faire la couverture du nouveau numéro de Femme actuelle, paru ce mardi 24 janvier. La cantatrice a également accepté d'en être la rédactrice en chef invitée. Un véritable honneur.
"Je suis tellement contente de cette aventure. Vous vous rendez compte, j'ai 60 ans, je pèse 138 kilos et je suis en couverture ! Je suis tellement fière. Mettez bien mon poids, j'y tiens et je n'ai aucun problème à le dire", a-t-elle lâché directement lors de son interview. Il faut dire que ce sujet est très important pour la figure d'Incroyable Talent : "C'est mon fer de lance ! Cela fait partie de moi. Mais, vous savez, le surpoids engendre un déficit d'image. Les gros ont un quotidien extrêmement compliqué, tant dans leur vie personnelle que professionnelle. La grossophobie fait du mal, beaucoup de mal."
Parler au nom des personnes grosses est voulu et recherché
En acceptant ses formes, Marianne James espère que d'autres personnes dans sa situation en feront de même. "Aujourd'hui, je suis obèse. C'est mon drapeau. Je ne peux pas avancer sans, donc autant l'assumer ! Je me réjouis de constater qu'en l'assumant, j'aide les autres. Vous n'imaginez pas le nombre de personnes grosses, hommes ou femmes de tous âges qui viennent me voir pour me dire 'Merci. Merci de ce que vous faites pour nous'". C'est donc avec plaisir qu'elle a adopté un certain rôle de porte-parole. "Non seulement ça ne me pose aucun problème, mais parler au nom des personnes grosses est voulu et recherché".
Parler c'est bien mais agir c'est mieux ! Pour Marianne James, il faudrait instaurer des lois afin de limiter la grossophobie, dont certaines "pour l'embauche des gros". "Je suis pour les quotas", a-t-elle fait savoir. Mais en attendant de voir le monder évoluer dans le bon sens, elle conseille simplement de ne "pas s'attarder et résister" contre les diktats.