La fin d'année 2021 et le début de l'année 2022 a été difficile pour Marie-Sophie Lacarrau. La présentatrice de 47 ans, qui a remplacé le défunt Jean-Pierre Pernaut au JT de 13h de TF1, a souffert d'une maladie "rare et sévère" à l'oeil. Un sujet qu'elle a déjà évoqué lors d'interviews.
Grosse désillusion pour les fans de Marie-Sophie Lacarrau, à la fin des vacances d'hiver. Ce n'est pas elle que le public a retrouvé à la tête du journal télévisé, mais Jacques Legros. "Bonjour à tous. Je me réjouissais de vous retrouver demain et de vous souhaiter une très belle année en direct à 13h... Mais un souci médical va m'empêcher de vous rejoindre. (...) C'est un problème ophtalmo", avait-elle confié sur Twitter, sans rentrer davantage dans les détails. Ce n'est qu'en février que le public a découvert qu'il s'agissait "d'une infection rare et sévère qui nécessite un traitement lourd." Elle avait également précisé qu'elle devait porter des lunettes pour se protéger les yeux.
Après plusieurs mois de convalescence, Marie-Sophie Lacarrau a fait son retour à la télévision le 16 mai 2022. Pour l'occasion, elle s'était confiée au Parisien et en avait dit plus sur la maladie qui lui a rendu la vie dure. Ainsi, le public a appris qu'il s'agissait d'une "kératite amibienne", une "infection de la cornée par des amibes, des parasites présents dans l'eau du robinet". "Il a fallu réhabituer mon oeil à la lumière, le rééduquer. Au départ je portais des lunettes de soleil puis j'ai commencé à les enlever. Mon oeil a repris ses habitudes avec une lumière environnante", avait-elle ajouté.
L'épouse de Pierre Bascoul s'était davantage épanchée sur le sujet lors de son passage dans Quotidien (TMC) le 19 mai. Elle avait expliqué que durant deux mois, elle avait dû vivre dans le noir sans écran, sans livres et sans possibilité d'écouter la radio ou la musique à cause de maux de tête. "C'est très douloureux. Vous avez l'impression d'avoir des graviers ou des morceaux de verre dans l'oeil. Ça gratte en permanence et ça provoque des douleurs qui vous remontent dans la tête et qui descendent dans les dents. Le spécialiste qui m'a suivie a pour habitude de dire que certaines douleurs peuvent aller jusqu'à 40 fois celle d'une rage de dents. On ne se pose pas de question, on attend que ça aille mieux", s'était-elle souvenue.
Afin de guérir, elle a notamment dû utiliser des collyres "très toxiques et très agressifs". Cette épreuve a changé Marie-Sophie Lacarrau qui se sent désormais "plus forte" et "un peu boulimique de tout". "J'ai un peu envie de tout, et je me pose peut-être encore moins de questions qu'avant. Je pense que cela m'a aidée à être plus optimiste et positive, je vois le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide", avait-elle conclu.