Pendant presque cinq mois, Marie-Sophie Lacarrau a été contrainte de laisser sa place au JT de 13H de TF1. C'est Jacques Legros qui a été appelé à la remplacer quotidiennement pendant qu'elle se soignait pour une grave infection aux yeux. En effet, la journaliste a été atteinte de "kératine amibienne". Il s'agit d'une maladie rare qui touche moins de 100 personnes par an en France et qui peut se déclarer à cause de bactéries présentes sur les lentilles de contact. Marie-Sophie Lacarrau a malheureusement eu la mauvaise manie ces dernières années de nettoyer ses lentilles avec l'eau du robinet. Une "combinaison fatale" comme elle l'a qualifiée lors d'une interview pour Le Parisien.
En conséquence, la maman de Malo et Tim a été obligée de rester dans le noir pendant deux longs mois tout en suivant un traitement. Un calvaire aujourd'hui derrière elle puisque lundi 16 mai 2022, elle était "ravie" de faire son grand retour à l'antenne. "On reprend donc nos bonnes habitudes, comme si on ne s'était jamais quittés", a-t-elle déclaré en début de journal.
Il y a toutefois une habitude dont elle s'est bel et bien débarrassée, celle de porter ses lentilles bien sûr. Marie-Sophie Lacarrau n'avait alors plus que deux choix pour assurer l'exercice : celui de porter des lunettes ou bien lancer les sujets sans prompteur, comme le faisait avant elle Jean-Pierre Pernaut. C'est finalement vers cette seconde option que la journaliste s'est tournée. "Je suis très à l'aise avec les lunettes dans la vie de tous les jours. A l'antenne, j'ai encore quelques réticences. Je ne me reconnais pas encore tout à fait avec mes lunettes. Je préfère me donner du temps. Durant mes essais, j'ai essayé la formule sans lunettes et sans prompteur, et j'ai apprécié l'exercice, tout simplement. C'est la position dans laquelle je me suis sentie la plus à l'aise. Comme Jean-Pierre Pernaut. C'est un clin d'oeil supplémentaire", a-t-elle expliqué, contactée par Télé Loisirs.
Lundi, Marie-Sophie Lacarrau n'avait ainsi rien laissé au hasard pour assurer son JT : "Je n'ai ressenti aucune forme d'appréhension, parce que nous avons fait de nombreux essais depuis dix jours. J'ai enregistré une dizaine de JT à blanc ! Il fallait trouver l'intensité de lumière supportable par mon oeil. Je savais donc que je serai capable d'absorber ce JT".