Mi-janvier à Paris, Marina Foïs a surpris son monde en dévoilant une nouvelle coupe très courte. Un look inédit qu'elle affiche aujourd'hui en couverture du magazine Marie Claire du mois de mars 2022, un spécial mode qu'elle partage avec les comédiennes Zita Hanrot et Adèle Exarchopoulos. L'occasion pour la comédienne - que l'on retrouvera prochainement au cinéma dans Ils sont vivants (de Jérémie Elkaïm, le 23 février au cinéma) - d'expliquer ce joli coup de ciseaux.
Pour cette interview croisée avec son ami de longue date Nicolas Guesquière, directeur artistique de la maison Louis Vuitton, Marina Foïs effectuait d'ailleurs sa toute première sortie publique avec sa nouvelle tête. Cette coupe courte, elle l'a doit au tournage d'un film qu'elle vient de boucler en Espagne : celui du thriller As Bestas. C'est le réalisateur Rodrigo Sorogoyen qui lui a demandé de se délester de sa chevelure jusqu'alors mi-longue.
"Je lui aurais dit oui à tout, mais j'ai quand même beaucoup pleuré. Tout en sachant que c'était ridicule de pleurer, confie-t-elle. J'adore mon métier, je n'en ferais aucun autre, mais prêter son corps à quelqu'un pendant trois mois n'est pas rien." La mère de Lazare et Georges (17 et 13 ans) ajoute : "Etre actrice, ce sont des sacrifices consentants : l'éloignement de ma famille, la solitude, la coupe de cheveux..."
Son ami Nicolas Guesquière lui a alors demandé pourquoi elle avait autant pleuré après son passage chez le coiffeur, elle qui avait déjà expérimenté une audacieuse coupe punk pendant l'adolescence : "Parce que ça touchait à ta féminité ?". Mais pour Marina Foïs, incertaine, ça serait plutôt en rapport "avec la vieillesse". Une "vieillesse" qu'elle ne vit pas si mal, à seulement 52 ans : "On est plus assumé. C'est la seule bonne nouvelle, car comme on perd des capacités physiques, de l'éclat et des neurones, autant gagner quelque chose qui serait une sorte de sagesse ?"