A quelques jours du début de Roland-Garros, Marion Bartoli va reprendre du service. Cette fois-ci, en tant que consultante pour une chaîne britannique. Petite curiosité, elle aura pour partenaire John Inverdale, celui-là même qui avait tenu des propos sexistes à son encontre après sa finale victorieuse à Wimbledon l'an passé.
L'information est surprenante, mais montre que la tricolore aujourd'hui à la retraite n'est pas rancunière. Les médias britanniques révèlent en effet que Marion Bartoli rejoindra l'escouade de commentateurs de la chaîne ITV pour couvrir les Internationaux de France. A ses côtés, des stars comme Jim Courrier, Fabrice Santoro et l'ancienne numéro 1 britannique Sam Smith. A la tête de cette joyeuse bande, John Inverdale. LE John Inverdale, celui qui avait confié en live à la télé lors du sacre de Marion Bartoli à Wimbledon qu' "elle n'était pas un canon". Des propos qui avaient fait scandale, jusqu'aux plus hauts sommets de l'État.
Visiblement, la perspective de travailler avec sa "victime", auprès de qui il s'était excusé, semble ravir le célèbre journaliste qui voit en elle "un ajout fantastique offrant un aperçu réel à la fois sur le tennis et sur Roland-Garros en tant que lieu". Niall Sloane, le patron des sports d'ITV, ne tarit pas d'éloges sur sa nouvelle recrue : "Marion promet d'être un ajout extraordinaire pour la couverture de l'Open de France. En tant que tenante du titre de Wimbledon, elle a une vision fraîche et aiguisée sur les exigences du jeun à ce niveau, ce qui enrichira à coup sûr nos émissions tout au long du tournoi."
Tout est bien qui finit bien pour John Inverdale ? Pas si sûr. Dans le même temps, on apprenait que le journaliste de la BBC perdait sa place au profit de Clare Balding. Elle officiera sur la célèbre émission BBC Radio 5 Live sur laquelle elle a déjà travaillé par le passé, quand John Inverdale présentera lui les meilleurs moments de la journée sur BBC2, dans l'émission Today At Wimbledon.
Peu de temps en avant, il était une fois de plus revenu sur cet incident. Pour le justifier, il avait prétexté un rhume des foins qui lui aurait fait dire n'importe quoi : "Je me sentais si malade ce jour là, j'avais une fièvre terrible liée au rhume des foins et tout ce à quoi je pensais, c'était rentrer chez moi. J'avais Andy Murray en final le lendemain, je savais qu'il fallait que je sois en forme. Votre esprit s'égare, vous êtes à l'antenne de midi à 19h avec pas un seul mot d'écrit et vous devez occuper le temps."
"Je ne cherche pas à faire des excuses, poursuit-il, juste à expliquer. (...) J'allais dire 'attributs physiques' et puis, - souvenez-vous, vous pensez tout ça en quelques secondes - j'ai pensé 'Non, ne dit pas ça'. Et puis, j'ai dit quelque chose de pire."
Bien pire...