Il y a neuf ans, Guillaume Canet sortait sa nouvelle réalisation qui allait faire sensation au box-office, Les Petits Mouchoirs. Le cinéaste dévoile la suite de sa comédie dramatique sur l'amitié avec Nous finirons ensemble et il retrouve sa bande d'amis et acteurs. Parmi eux, se trouvent bien évidemment Marion Cotillard, son actrice fétiche, sa compagne et mère de ses enfants Louise et Marcel. Dans Madame Figaro dont elle fait la couverture, la star de 43 ans revient sur son personnage de femme désabusée, Marie, mais aborde également son parcours de vie.
Son héroïne dans Nous finirons ensemble a perdu ses illusions et est entraînée dans une spirale négative. Madame Figaro demande alors à son actrice, Marion Cotillard, quelle est son vécu à elle et notamment son enfance. Adolescente mal dans sa peau, elle était "démissionnaire de tout". Une situation déstabilisante pour son père, Jean-Claude Cotillard, spécialiste du mime et du burlesque avec qui elle est souvent en conflit à ce moment-là. La future star a deux frères, jumeaux, Quentin et Guillaume, nés en 1977. Elle évoque leur relation : "Trouver sa place face à un duo très fort a parfois été complexe. Mais je crois que le plus difficile reste quand même de trouver sa place dans la société en général, ce qui vaut pour tout le monde. Avec mes frères, nous nous sommes trouvés tard, mais depuis, notre lien est indestructibles : nous avons tissé une relation merveilleuse."
Dans Les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet s'était inspirée de sa bien-aimée pour écrire le personnage de Marie, mais pas pour la suite : "Cette fois-ci, Marie ne me ressemble plus vraiment : je cherche quelque chose de solaire, de positif, de libre." Pour ce faire, elle a fait quelques séances de psychanalyse : "Mais cela ne me convient pas. Cela a révélé des choses, cela n'a pas été inutile, mais c'est incomplet à mes yeux." Elle a besoin d'un travail physique, le chant, la danse ou encore l'hypnose : "la méthode EMDR, qui permet de se libérer émotionnellement de ses traumatismes."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Madame Figaro du 27 avril 2019