A la veille d'une Fête nationale un peu particulière, qui se déroule ce 21 juillet sans la présence du prince Laurent, exclu du fait de ses frasques, le prince Philippe et la princesse Mathilde de Belgique étaient en représentation en duo mercredi.
Le mardi, le prince héritier et son épouse s'étaient partagé les tâches, lui se déplaçant à Nieuport pour soutenir l'action d'une association venant en aide aux jeunes défavorisés par le biais du nautisme, elle s'immiscant dans le stage annuel de musique de chambre Harmonia Mundi en compagnie de leur fille aînée, la princesse Elizabeth, malgré sa jambe dans le plâtre.
Après le sport et la musique, place à la science mercredi : le couple princier inaugurait avec beaucoup de curiosité l'exposition Science au Palais Royal, qui se tient tout l'été, comme son nom l'indique, au Palais Royal Laeken de Bruxelles.
Pendant ce temps-là, le souverain, le roi Albert II de Belgique, 77 ans, prononçait son traditionnel discours à la veille de la Fête nationale. Cette année encore, le monarque a décidé de ne pas octroyer de titres nobiliaires en raison du marasme politique de son pays, incapable de former un gouvernement : le pays détient d'ailleurs le triste record mondial de l'Etat resté le plus longtemps sans gouvernement (pire que l'Irak), série (403 jours) en cours.
"Notre situation soucie nos partenaires et pourrait porter préjudice à notre position en Europe, et même le processus d'intégration à l'Europe, qui a déjà été sapé par le populisme et l'euroscepticisme", a déploré le roi Albert, rappelant implicitement que son pays, avec son creuset de langues et de cultures, fut une pierre fondatrice de l'Union Européenne et est aujourd'hui un honteux symbole de division.