"La Cour d'appel confirme la décision de Médiamétrie 'de ne pas publier les résultats de Fun Radio dans les vagues avril-juin 2016, janvier-mars 2016, ainsi que Médialocales', et 'de publier les vagues avril-juin 2016, janvier-mars 2016 et Médialocales septembre 2015 - juin 2016 corrigées des effets des messages de Fun Radio à l'antenne'", explique un communiqué de presse de Lagardère, Next Radio TV, NRJ Group et Skyrock.
Ainsi, Médiametrie a pour ordre de réintégrer Fun Radio dans sa mesure d'audience - alors qu'elle en était absente depuis deux vagues (été et avril-juin 2016) à la suite de la polémique concernant les audiences gonflées -, dans les mêmes conditions que les autres radios. "La justice censure ainsi le projet de Médiamétrie de conditionner la réintégration de Fun Radio dans les sondages à l'absence d'une hypothétique rémanence", a expliqué Fun Radio par voie de communiqué. A noter que la station musicale du groupe RTL "est condamnée à payer la somme de 10 000 euros au titre des frais de justice".
Pour rappel, mi-juin, Bruno Guillon a été accusé par Lagardère (Europe 1, Virgin Radio, RFM), NextRadioTV (RMC), NRJ Group et Skyrock d'avoir incité ses auditeurs à mentir aux enquêteurs de Médiamétrie afin de gonfler ses audiences. Pour sa défense, la station avait invoqué une émission "à tonalité humoristique et potache, à destination d'un public jeune" qui ne répond "à aucune volonté frauduleuse". Le 20 juin dernier, Médiamétrie avait ainsi pris la décision d'exclure la station de sa mesure d'audience et avait précisé qu'elle serait réintégrée une "fois établi qu'il n'y a pas d'effets de rémanence des messages auprès du public potentiellement interrogé".