Annoncé pour la fin du mois d'avril 2019, le premier enfant du prince Harry et de Meghan Markle n'est pas aussi pressé de pointer le bout de son nez que le monde est pressé de l'accueillir. Le royal baby ne semblait toujours pas décidé à mettre fin à l'attente dans la journée du dimanche 28 avril 2019, puisque son papa, dont l'agenda était dégagé, a fait une sortie officielle.
Dans la matinée, il a été annoncé que le duc de Sussex serait présent à l'arrivée du marathon de Londres en sa qualité de parrain du fonds caritatif de l'événement pour remettre, comme il l'a déjà fait par le passé, les médailles de l'épreuve aux athlètes et rencontrer des bénévoles. Tout comme sa participation trois jours plus tôt aux commémorations de l'Anzac Day au côté de sa belle-soeur la duchesse Catherine de Cambridge, qui avait été annoncée en dernière minute pour les mêmes raisons, cette mission "surprise" ne se faisait vraisemblablement que dans la mesure où l'intéressé avait la certitude qu'il ne raterait pas la venue au monde du bébé. Et puisqu'on ne l'a pas vu quitter précipitamment les lieux pour regagner Windsor à la hâte, on imagine que ce n'est effectivement pas encore arrivé.
S'il a pu sembler soucieux et fermé dans les coulisses du marathon de Londres lorsqu'il attendait l'arrivée des coureurs de passer à l'action, Harry n'a ensuite pas semblé le moins du monde avoir l'esprit ailleurs, prenant tout le temps nécessaire pour accomplir sa mission et poser tout sourire avec les médaillés, en particulier les athlètes handicapés qui ont fait la course en fauteuil roulant. On sait l'admiration que le duc de Sussex porte à ceux qui surpassent leur handicap, lui qui a créé les Invictus Games et parraine avec passion Walking with the Wounded, deux initiatives épaulant les blessés de guerre dans la réalisation de grands défis.
Le prince Harry, qui était accompagné de son cousin Peter Phillips, n'a évidemment pas manqué de poser en compagnie des deux vainqueurs de la course : chez les hommes, le Kényan Eliud Kipchoge, champion olympique et détenteur du record du monde, qui a couru en 2h02'36" ; chez les femmes, sa compatriote Brigid Kosgei, 2h18'20". A noter qu'Amélie Mauresmo, après avoir couru ceux de New York et de Paris, disputait son premier marathon de Londres et l'a terminé en 3h22'45''.
Quant au marathon médiatique concernant l'accouchement de Meghan Markle, qui pourrait avoir lieu à leur domicile de Windsor, le Frogmore Cottage, il peut maintenant reprendre de plus belle. Ce n'est en tout cas pas du prince William que viendra la nouvelle : en mission diplomatique en Nouvelle-Zélande, le duc de Cambridge a prétexté ne pas avoir son téléphone sur lui et n'en avoir aucune idée, assurant que le public sera certainement au courant avant lui.