Mauvaise nouvelle pour la duchesse de Sussex. Attaquée à la télévision par le présentateur Piers Morgan au lendemain de son interview avec Oprah Winfrey, Meghan Markle a essuyé des critiques virulentes au sujet de sa santé mentale. Ce qui a engendré auprès de l'Ofcom (l'équivalent du CSA au Royaume-Uni) près de 58 000 signalements. Et ce mercredi 1er septembre 2021, l'organisation a penché en faveur de l'animateur. De quoi déstabiliser la mère d'Archie et Lilibet.
L'Ofcom a tranché en faveur de l'animateur de Good Morning Britain, estimant que le sanctionner serait "une restriction effrayante" à la liberté d'expression. "En accord avec la liberté d'expression, Mr Morgan avait le droit d'affirmer qu'il ne croyait pas aux allégations du duc et de la duchesse de Sussex, d'avoir et d'exprimer un point de vue qui remet en question leur avis. Le code d'Ofcom autorise à la fois les individus à exprimer leurs positions, vivement et de manière argumentée, y compris celles qui peuvent être dangereuses ou hautement offensantes", peut-on lire.
Une victoire retentissante
Pour rappel des faits, le journaliste de 56 ans avait stipulé qu'il "ne croyait pas un mot de ce qu'elle disait" et qu'il "ne la croirait pas si elle lisait un bulletin météo." Et de poursuivre : "Le fait qu'elle ait entamé cette charge contre notre Famille Royale est méprisable à mes yeux". Des propos chocs qui ont causé une altercation avec son collègue chargé de la météo ainsi que son départ de l'émission.
Après son renvoi de l'émission, Piers Morgan a continué à salir l'image de Meghan Markle dans les médias, en l'accusant d'être mythomane et en la surnommant "Princesse Pinocchio". Ce mercredi, suite à la décision de l'Ofcom, l'animateur s'est saisi de son compte Twitter afin de partager son avis : "Je suis ravi que l'Ofcom ait approuvé mon droit de ne pas croire les allégations incendiaires du duc et de la duchesse de Sussex à Oprah Winfrey, dont beaucoup se sont avérées fausses. C'est une victoire retentissante pour la liberté d'expression et une défaite retentissante pour la princesse Pinocchio." Et de conclure, avec ironie : "Est-ce que je récupère mon travail ?"