À compter du 21 décembre prochain, Mélanie Laurent vous donne rendez-vous dans les salles obscures pour découvrir son dernier film, Tempête. Alors en tournée promotionnelle pour le défendre, la comédienne de 39 ans s'est entretenue avec nos confrères de Version Femina. Et plus de partager son bonheur d'avoir vécu un magnifique tournage, malgré une grosse frayeur pour sa fille de 2 ans qui était présente, Mélanie Laurent s'est épanchée sur des questions plus intimes.
En effet, elle a expliqué ne pas avoir un emploi du temps forcément compatible avec celui de ses enfants, et plus particulièrement avec celui de son fils de 9 ans qui n'a plus eu envie de suivre sa célèbre maman à gauche et à droite. "Je n'ai jamais autant travaillé que depuis que je suis maman. Je veux pouvoir dire à ma fille que je suis une femme et une artiste libre. Mes enfants s'adaptent à mon travail et à ma vie, et moi aux leurs. Mon fils a eu envie d'un quotidien stable, ce que j'ai respecté. Il est avec son père et je fais des allers-retours", a-t-elle révélé en évoquant son compagnon, un homme d'origine américaine.
C'est donc en Bretagne que le jeune Léo s'épanouit, dans leur "refuge", où Mélanie Laurent prend plaisir à retourner le plus souvent possible. "C'est ma base, et c'est là que vit mon fils. Qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige, il passe une journée par semaine en forêt et il est de plus en plus écolo. Ma fille de 3 ans va y être scolarisée. Elle sera tellement heureuse, elle qui fait des câlins à tous les arbres qu'elle croise - ce qui, en ville, est assez cocasse !", a encore confié l'actrice.
Sa maison en Bretagne est ainsi synonyme de véritable havre de paix pour toute la famille alors que l'actualité morose suscite l'inquiétude pour tous. "Je suis toujours restée positive, mais quand mon fils de 9 ans m'explique que ça va être la fin du monde, j'ai peur. Alors, je lui réponds que c'est la fin d'un monde, que cela peut être porteur de promesses, de solutions, et qu'il y a tout à réinventer. J'apprends à mes enfants à protéger plutôt qu'à consommer, à reconstruire plutôt qu'à se lamenter", a rapporté Mélanie Laurent qui essaye "quand même de rester optimiste, car (elle) n'envisage pas d'aller vivre sur Mars !"