Mélanie Laurent est de retour sur le devant de la scène avec un tout nouveau film baptisé Libre. Le pitch ? "Inspiré de faits réels, le film nous entraîne dans le sillage tumultueux de Bruno Sulak, véritable Arsène Lupin du XXème siècle. Flamboyant braqueur, ami fidèle, icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l'histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries. Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s'échapper de prison à plusieurs reprises afin de retrouver Thalie, son amante et complice, devenant ainsi l'ennemi public numéro 1 des années 80". Le film sort ce vendredi 1er novembre et l'actrice et réalisatrice enchaîne les instants promo afin de parler de ce projet. Elle était notamment l'invitée ce jeudi 31 octobre de Télématin sur France 2. Alors qu'elle a accepté de se soumettre aux questions des chroniqueurs présents autour du plateau, l'artiste s'est livrée sur son choix d'arrêter de manger de la viande.
Elle a expliqué avoir eu un déclic... grâce au public du documentaire Demain qu'elle a réalisé avec Cyril Dion en 2015. "Suite à la publication d'une étude qui annonce la possible disparition d'une partie de l'humanité d'ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter", lisait-on à l'époque. Outre le constat alarmant sur le monde de demain, ce projet aura poussé l'actrice à devenir donc végétarienne. "J'ai arrêté la viande le jour-même. On était avec un public et ils nous ont dit : 'Evidemment, vous ne mangez plus de viande...'", a-t-elle commencé par se souvenir. Et de poursuivre avec honnêteté : "Je ne l'avais pas encore fait et je mangeais beaucoup, beaucoup de viande. Donc j'ai promis à tous ces gens qui étaient là, que je ne mangerai plus jamais de viande et je n'en ai plus jamais mangé".
En 2015 déjà, elle s'était confiée à ce sujet au JDD : "Après le tournage, je suis devenue végétarienne. J'ai eu un peu de mal à passer le cap, mais c'est à la portée de chacun. Il faudra de toute façon manger moins de viande et arrêter de vider les océans". "Le changement passe aussi par notre alimentation. Le bio coûte cher, mais il existe des organismes accessibles à tous, comme La ruche qui dit oui, à Paris. Elle permet d'acheter des produits de qualité directement aux agriculteurs. Ils habitent à 30 km de la capitale et sont relayés par des bénévoles dans chaque arrondissement", avait-elle alors ajouté.
Mélanie Laurent était aussi revenue sur le fait d'être maman et sur ce que la maternité a changé dans son regard sur le monde. "Dès le début du tournage, je me suis dit que mes enfants m'interrogeraient sur le monde qu'on leur a laissé. Quand j'ai commencé à m'engager auprès d'organisations comme Greenpeace ou dans la campagne qu'on a faite à l'époque avec Fish Fight, on nous parlait des conséquences du réchauffement climatique pour les générations futures dans cent vingt ans. Désormais, on nous dit : 'Ce sera dans vingt-cinq ans'. Un jour, nous aurons des comptes à rendre", avait-elle alors conclu.