Près d'un an après sa violente altercation avec son ex-compagnon, le Français Jean-David Blanc, qu'elle a accusé de violences conjugales en septembre 2016, Melissa George s'est confiée dans les colonnes du journal australien The Daily Telegraph pour faire le point sur sa vie de famille. Sa version à elle...
Avec le fondateur du site Allociné, aujourd'hui producteur, l'actrice de 40 ans se partage la garde de deux adorables enfants, Raphaël (3 ans) et Solal (1 an). Fin février, une ordonnance rendue par le tribunal avait renvoyé dos-à-dos les parents. Suite à sa dispute avec son ex survenue dans leur appartement parisien, la star australienne avait ainsi été condamnée à payer 5 000 euros d'amende, tandis que Jean-David Blanc (qui avait été placé sous contrôle judiciaire pendant six mois et avait interdiction de penétrer dans son propre appartement) avait écopé d'un mois de prison avec sursis. Le père de famille avait néanmoins obtenu que ses enfants vivent à Paris en résidence alternée. Melissa George, qui a fait part de ses envies d'aller travailler aux Etats-Unis et en Australie, a donc l'interdiction formelle de quitter le territoire français avec leurs fils.
Des mois après cette décision de justice, la comédienne - actuellement en vacances à Saint-Tropez avec ses enfants - affirme tristement que la situation reste toujours aussi complexe avec son ex. "Rien n'a changé. Rien ne va mieux. C'est tellement épuisant, j'ai besoin de toute mon énergie pour cuisiner pour mes enfants... Je continue de me battre chaque jour. C'est comme si un ours polaire était perdu en pleine jungle. Je ne sais pas trop comment faire pour survivre, mais je survis pour mes enfants", a déclaré celle qui n'aurait pas mis les pieds sur un plateau de tournage depuis le mois de juin 2016. Elle peut voyager à son gré, mais sans ses fils.
Désireuse de rester active dans sa carrière d'actrice, Melissa George a expliqué que le fait de ne pas pouvoir quitter le territoire français aussi longtemps qu'elle le souhaite l'a empêchée de décrocher de grands rôles. "J'ai eu une tonne d'offres. J'ai eu les plus grosses propositions de ma carrière et je ne peux rien prendre pour le moment parce que je choisis d'être une mère et c'est tout", a-t-elle ajouté.
En mars, Melissa George avait donné sa première interview télévisée pour évoquer le naufrage tragique de son couple. Devant les caméras de l'émission australienne Sunday Night, la jeune maman avait fondu en larmes, affirmant que le père de ses enfants l'avait maltraitée émotionnellement et physiquement au cours des cinq années qu'a duré leur relation (des faits qu'a toujours niés Jean-David Blanc). Elle avait également déjà souligné qu'elle ne pouvait plus travailler à l'étranger, du fait de la décision de justice qui l'empêche de quitter la France avec ses enfants.
Suite à cette interview télévisée, Jean-David Blanc s'était exprimé pour la première et dernière fois par l'intermédiaire d'un communiqué officiel. "Je souhaite répondre une fois pour toutes aux informations inexactes fournies par Melissa George. La décision de la Cour de Paris consistant en une garde partagée de nos jeunes enfants reposait sur des enquêtes très longues menées par des travailleurs sociaux ainsi que sur des examens psychologiques. Cette décision a été déterminée par le juge qui a seulement considéré les choses dans le meilleur intérêt de nos enfants. Cela n'empêche pas Mme George de travailler, car elle est libre de venir et d'aller partout dans le monde comme elle l'a toujours fait. En ce qui concerne l'interdiction de nos enfants de quitter le territoire français sans mon autorisation préalable, cette décision, également établie par le juge, est le résultat de la tentative de Melissa George de quitter secrètement le pays avec nos enfants sans mon consentement [Melissa George avait tenté de quitter la France avec leurs enfants le 13 septembre 2016, quelques jours après leurs altercation, NDLR]. En ce qui concerne la violence supposée contre Melissa George, je la conteste fortement et j'ai donc fait appel de ce jugement, dont la décision finale n'a pas été rendue. J'ai toujours soutenu que j'avais été attaqué en premier et que j'essayais seulement de me protéger. Melissa George a été reconnue coupable et accusée de ces infractions", avait-il rappelé.