MHD reste libre, pour l'instant. Après un an et demi d'incarcération à la prison de la Santé (Paris) dans le cadre de sa mise en examen pour "homicide volontaire", MHD a été libéré sous contrôle judiciaire le 16 juillet 2020 sur décision de la cour d'appel.
"Pour éteindre toute fausse information, je confirme que la cour d'appel a enfin accepté ma mise en liberté. Je ne m'exprimerai pas sur le dossier et continuerai à me battre pour démontrer mon innocence. Je remercie mes avocats, Élise Arfi et Antoine Vey, et mes proches pour leur soutien", a annoncé MHD dans un tweet ce jeudi 23 juillet 2020.
"Le contrôle judiciaire est confirmé par la chambre de l'instruction. Les investigations vont se poursuivre", a déclaré à l'AFP son avocate, Me Élise Arfi. Une source judiciaire a confirmé à l'AFP cette décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui examinait jeudi un appel du parquet de Paris contre l'ordonnance de libération sous contrôle judiciaire de MHD, prise le 7 juillet par un juge des libertés et de la détention.
Après cette ordonnance, l'artiste avait été libéré le 16 juillet dernier, date de l'expiration de son mandat de dépôt. Si la chambre de l'instruction invalidait cette ordonnance, MHD risquait de retourner en détention, où il avait contracté le coronavirus.
Dans la nuit du 5 juillet 2018, Loïc. K (23 ans) avait été renversé par une voiture, passé à tabac, puis blessé à l'arme blanche dans le 10e arrondissement de Paris. Il s'agissait en réalité probablement d'un règlement de comptes entre groupes du 10e et du 19e arrondissement.
Une dizaine de personnes seraient impliquées dans cet "homicide volontaire". La scène a été filmée par un témoin depuis sa fenêtre. L'AFP précise qu'au moins trois témoins auraient formellement identifié MHD. L'artiste conteste les faits depuis son arrestation.
MHD reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.