Condamné il y a presque un an à quatre ans de prison, le docteur Conrad Murray a été reconnu coupable d'homicide volontaire pour avoir injecté le Propofol qui fut fatal à Michael Jackson. Emprisonné, l'ancien docteur affirme souffrir le martyre dans sa cellule...
Le site américain TMZ.com s'est procuré l'enregistrement d'un coup de fil entre Conrad Murray et l'un de ses amis. l'ancien médecin raconte comment il a été hospitalisé plus tôt dans la semaine, craignant pour sa vie à cause de caillots de sang dans ses jambes : "Les caillots de sang sont assez dangereux, particulièrement s'ils se propagent de la jambes au poumon. Ils peuvent causer une embolie pulmonaire qui peut entraîner une paralysie et même la mort." Conrad Murray a été conduit à l'USC Medical Center, mais les médecins n'ont rien trouvé d'alarmant. Ils l'ont donc renvoyé dans sa cellule.
Ses ennuis ne s'arrêtent pas là : "J'ai dû rester au lit la plus grande partie de la journée. L'une des recommandations du médecin était de garder les pieds surélevés, ce qui est impossible dans cette petite cellule." Selon Conrad Murray, ses pieds ont beaucoup enflé. Il part ensuite dans des tergiversations sur les risques encourus par le manque d'activité et voilà qu'il craint "ne plus jamais pouvoir porter de bottes". Ce ne sont pas ses premiers soucis de santé : il y a quatre ou cinq mois, il souffrait déjà de l'épaule.
Très énervé par sa condition, Conrad Murray promet de ne pas se laisser mourir entre ces quatre murs : "Je ne veux pas être abîmé de quelque manière que ce soit ici... Car si je le suis, je ne laisserai pas passer." L'avocat de Conrad Murray a dénoncé mercredi, dans une lettre adressée au shérif de Los Angeles, les conditions inhumaines dans lesquelles son client est retenu.
Quelques mois après sa condamnation, Conrad Murray fait déjà une demande de libération conditionnelle. Condamné à quatre ans, il ne devrait rester enfermé que deux ans du fait de la surpopulation des prisons californiennes.