Depuis son décès le 25 juin 2009, des photographies choc de Michael Jackson font surface au fur et à mesure et nous le révèlent sous un jour méconnu. Découvrez désormais les images du 27 janvier 1984 qui ont provoqué l'effroi lors de son accident sur le tournage d'une publicité. Le King of Pop était, à l'époque, au sommet de sa gloire : l'album Thriller est sorti en décembre 1982, le carton dans les charts est énorme et légendaire. Les médias sollicitent plus que jamais la star et les demandes pour faire de la publicité pleuvent. Michael accepte de danser pour Pepsi, le contrat est certainement juteux mais le prix qu'il a lui-même payé est terrible...
Dans son autobiographie Moonwalk (aux éditions Michel Lafon), il raconte le déroulement des évenements : "Tout s'est passé de façon absurde, purement et simplement. Nous tournions de nuit et j'étais censé descendre d'un escalier au milieu des éclairs de bombes au magnésium qui explosaient autour de moi. Ça paraît simple. Nous avons fait plusieurs prises qui se sont passées impeccablement. Les effets lumineux étaient magnifiques. C'est seulement plus tard que je me suis aperçu que ces bombes éclataient à cinquante centimètres de ma tête, ce qui était contraire à toutes les normes de sécurité.
"Bob Giraldi, le réalisateur, est venu vers moi : 'Michael tu descends trop tôt. On veut te voir en haut des escaliers. [...] J'ai attendu. Les bombes ont explosé, et les étincelles ont mis le feu dans mes cheveux. Je dansais le long de la rampe d'escalier, sans m'en rendre compte.
"Soudain, j'ai passé instinctivement la main dans ma chevelure et j'ai senti les flammes. Je suis tombé et j'ai essayé d'éteindre le feu. Jermaine s'est retourné et m'a vu par terre, juste après les explosions, et il a cru que quelqu'un m'avait tiré dessus - parce que nous tournions au milieu d'un public. [...] Après ce fut le chaos total. [...] Aucun film ne pourrait saisir ce qu'il s'est passé cette nuit-là. [...] J'ai vu les visages terrifiés des directeurs de chez Pepsi, réunis dans un coin. Ils avaient l'air tellement horrifiés de ce qui m'arrivaient qu'ils ne sont même pas venus près de moi quand les médecins m'ont couché sur le brancard.
"Malgré la souffrance horrible, je me sentais détaché, comme spectateur. [...] Le voyage en ambulance m'a amusé à cause du bruit des sirènes. C'était une des choses que j'avais toujours désirées quand j'étais petit : rouler dans une ambulance. Quand on est arrivés, on m'a dit que les équipes de presse étaient déjà sur place, à m'attendre. J'ai alors demandé qu'on me mette mon gant."
C'est ainsi que sur les clichés présentés ci-dessus, Michael porte son fameux gant à strass. Dans son livre, il raconte également qu'il a échappé de peu à la mort et que cet incident a bien évidemment fait beaucoup de "publicité à la publicité"... Michael a reçu un énorme cachet de la part des dirigeants de la marque de soda et n'a pas fait de procès. Au lieu d'entreprendre des poursuites, il a accepté un million cinq cent mille dollars de compensation et les a utilisés pour l'association Michael Jackson Burn Center : "J'ai voulu faire ce geste parce que j'avais été bouleversé par les grands brûlés que j'avais rencontrés à l'hôpital."
La rumeur veut que ce soit à partir de ce moment-là qu'il a commencé à prendre des anti-douleurs et à en devenir dépendant. Au cours des investigations suite à son décès, la police avait d'ailleurs parlé officiellement d'homicide par injection du puissant anesthésiant nommé Propofol, une dose qui a été administrée par son médecin personnel, le docteur Murray, confortant la thèse de l'addiction aux médicaments.
Michael Jackson, homme abîmé par la vie, est néanmoins resté jusqu'à ses derniers jours un immense artiste généreux et perfectionniste. Le documentaire This is it sur la préparation de ses concerts à Londres, en est une magnifique preuve.
SY