"Je reviens de très loin..." Michel Drucker (78 ans) a enfin brisé le silence sur son hospitalisation mardi 24 novembre 2020 sur RTL. Contacté par Yves Calvi, l'animateur est revenu sur son opération du coeur, survenue à la fin du mois de septembre dernier. "Je suis hospitalisé depuis plus de 3 mois (...) Je refais surface peu à peu. La rééducation est lente, douloureuse mais je tiens bon", a-t-il confié. Et d'ajouter : "Ça fait 55 ans que je tourne à une cadence élevée et subitement dès le 30 août j'ai été hospitalisé, j'ai été alité. J'ai gardé le moral, mais j'ai subi une opération très lourde, je suis resté 8 heures sur la table d'opération (...) j'ai été très bien soigné, le personnel hospitalier était exceptionnel".
S'il demeure optimiste quant à la suite, Michel Drucker ne cache pas avoir eu "un choc" au moment de mettre entre parenthèses ses activités à la télé, chose qui ne lui était jamais arrivée depuis 1964. "On se retrouve coupé du monde, j'ai vu très peu de gens, on gamberge, on réfléchit, les nuits longues, j'ai vécu une expérience intéressante", explique-t-il à RTL. Pas question pour autant de lever le pied trop longtemps. La star de France 2 espère même "revenir début 2021". "On verra ça avec la direction de France 2 et de France Télévisions. Je verrai où j'en suis en février - mars. Je réfléchis à l'après. On verra ça à la rentrée prochaine. J'ai eu le temps de réfléchir... (...) Je ne vous cache pas qu'à mon âge lorsque j'ai su que j'allais subir cette opération, j'ai eu quelques doutes sur la fin de ma carrière", a-t-il déclaré, soulignant que la chaîne a été "d'une très grande élégance" à son égard.
Mais, la priorité reste de prendre soin de sa santé. "J'ai un coeur tout neuf, mais maintenant il faut le rôder", a bien compris Michel Drucker. Ce dernier n'en a pas moins perdu son sens de l'humour et c'est ainsi qu'il s'étonne d'avoir été opéré, lui qui a une hygiène de vie irréprochable : "Quand je pense que je suis aux carottes râpées et aux endives, que je bois de l'eau, que je n'ai pas fumé ni picolé, et que finalement c'est Depardieu qui a raison."