Si certains se réjouissaient de l'arrivée du week-end, cette impatience a été balayée par la tristesse. Michel Blanc, inimitable Jean-Claude Duss dans Les Bronzés, est mort à l'âge de 72 ans. Une disparition brutale, inattendue, liée à aucune maladie. C'est quelques heures après un examen sans gravité que l'acteur a succombé dans l'hôpital parisien où il était pris en charge. Il aurait été victime d'un oedème de Quincke, conséquence d'une réaction allergique à un produit utilisé dans le cadre de l'examen. Une version que vient de démentir une personne plutôt bien placée.
Le témoignage a été recueilli par Marianne. "Beaucoup de choses fausses circulent sur la mort de Michel Blanc, son décès n'est pas une mort suspecte" confie la source médicale au sein de l'AP-HP. Raison pour laquelle la personne a souhaité parler pour livrer la vérité.
Toujours auprès de Marianne, la source indique bien que l'acteur pratiquait un examen médical, "une banale échographie rénale" pour expliquer la raison du mal de dos dont il souffrait depuis quelque temps. Contrairement à ce qui a été dit, Michel Blanc n'a pas fait d'allergie à un produit injecté pour les besoins de cet examen de routine puisque ce dernier ne nécessitait pas l'injection d'un produit de contraste permettant de détecter des anomalies dans l'organisme.
En réalité, Michel Blanc a fait une allergie à un antibiotique pris dans la matinée, un médicament couramment prescrit en cas de suspicion d'infection rénale. Voilà qui aurait provoqué l'oedème de Quincke transformé ensuite en choc anaphylactique. Deux équipes du SAMU sont intervenues. Michel Blanc devait être intubé avant d'être transféré au service de réanimation de l'hôpital Saint-Antoine, où son état avait fini par se stabiliser en milieu d'après-midi.
Malheureusement toujours selon cette même source, "vers 22 heures, tout s'est de nouveau compliqué". L'acteur, qui avait perdu connaissance, n'est jamais revenu à lui, sans doute fragilisé par pas moins de six arrêts cardiaques subis en à peine quelques heures...