Michèle Bernier et Bruno Gaccio ont formé un couple qui reste encore dans toutes les mémoires. Mais comme beaucoup d'histoires d'amour, celle-ci s'est terminée dans la douleur. Bruno Gaccio a quitté Michèle Bernier alors qu'elle était enceinte de leur deuxième enfant, Enzo. Invitée d'Une ambition intime, la comédienne a accepté de revenir sur cet épisode douloureux. Sa fille Charlotte a également accepté d'en parler.
"Je pense à Mimi Malheureuse. Je pense à Mimi à l'hôpital qui met au monde Enzo. (...) Que l'on soit célèbre ou non, les chagrins restent des chagrins. J'ai vu Mimi vraiment très mal qui cachait ses larmes", a tout d'abord commenté Michel Drucker. Malgré son énorme chagrin, la femme de 62 ans a tout fait pour protéger ses enfants. Sa fille Charlotte Gaccio se souvient : "Je n'ai pas de souvenirs hyper précis comme celui du jour où mon père est parti. Cette période est assez floue. J'avais 8 ans et demi et c'est avec le recul que je me dis qu'elle devait ne pas être bien. Mais je ne me rendais pas compte à quel point cela devait être difficile de se faire larguer enceinte. C'est en grandissant que j'ai pris conscience d'à quel point c'était une période compliquée pour elle. Elle a tout fait pour qu'on ne voie rien. (...) Il fallait surtout que rien ne l'atteigne lui [Enzo]. Il ne fallait pas qu'il sache que nous, on n'allait pas bien. Il fallait que lui aille bien."
Le contexte particulier dans lequel est né Enzo a beaucoup effrayé sa mère. "J'avais tellement peur. Je me suis dit que cet enfant devait être protégé. Peut-être que je l'ai trop couvé mais je ne pouvais pas m'en empêcher", confie Michèle Bernier qui n'avait pas vu venir la rupture. "Peut-être qu'il y avait des warnings que je n'avais pas vus. Moi j'étais dans ma vie, j'étais bien, j'étais heureuse. Pour moi, c'était une histoire d'amour éternelle. Je n'étais pas dans l'idée que ça allait s'arrêter", poursuit-elle.
Même si Bruno Gaccio l'a quittée pour une autre, l'actrice a fait le choix de ne pas vivre dans la colère et ce, une nouvelle fois, pour le bien de ses enfants. "C'est parce que j'ai fait beaucoup de psychanalyse que je ne suis pas rentrée dans un système de rancoeur et de guerre qui fait que ça ne s'arrête jamais", explique-t-elle. Un bel exemple récompensé aujourd'hui par la relation passionnelle qu'elle entretient avec ses enfants.