Inviter son grand copain taquin Yannick Noah et les zouaves de service Henri Leconte, Mansour Bahrami et Franck Dubosc pour quelques bondissantes pitreries enjolivées par une Michèle Laroque pas frileuse et prête pour Wimbledon : Amélie Mauresmo pouvait difficilement trouver meilleure recette pour relâcher la pression de son second Open GDF Suez en tant que codirectrice et faire le bonheur simultané de milliers de spectateurs et de l'Institut Curie.
Alors que l'Open Gaz de France a débuté le 4 février et voit ses têtes d'affiche entrer en lice en ce moment même, Amélie Mauresmo, trois fois victorieuses de l'épreuve parisienne au cours de sa carrière, organisait mardi soir, le 7 février 2012, la seconde édition de son rendez-vous Amélie Mauresmo and friends. Une soirée placée sous le signe du tennis bien sûr, mais aussi et surtout de l'humour et de la solidarité, les bénéfices (billets à 15 et 10 euros) et dons effectués durant l'événement étant intégralement reversés à l'Institut Curie, afin de soutenir spécifiquement les projets d'activité physique dans le cadre du suivi post-traitement du cancer du sein. Hier, ce sont 45 000 euros qui sont allés, accompagnés d'une bonne dose de joie, dans l'escarcelle de l'Institut Curie. Mais qu'on ne s'y méprenne pas : "Ils ont besoin d'argent mais aussi de notoriété", explique Amélie Mauresmo, qui annonce par la même occasion qu'elle courra en avril "le marathon de Paris sous leurs couleurs". Un défi en tandem avec Yannick Noah, qu'elle avait battu lors de leur premier marathon ensemble ?
Amélie Mauresmo est depuis 2005 la marraine de l'Institut Curie et encourage au profit de la lutte contre le cancer des initiatives "transgressives et festives" d'individus ou d'associations, avec le soutien de la Team "Les défis d'Amélie pour Curie". Initiative transgressive et festive ? Amélie et ses friends ont respecté le mot d'ordre et montré l'exemple, sur le court central de Coubertin. Juchée sur la chaise d'arbitre, Mary Pierce avait du boulot, vu l'énergie que les invités ont mise à faire le show ! Le toujours fringant Fabrice Santoro s'est un peu moins battu sur le court qu'à l'accoutumée, signalant son statut de joueur fraîchement à la retraite en jouant quelques balles assis sur une chaise en plein court, en double avec Mansour Bahrami, inépuisable à 65 ans et qui n'en est plus à une farce près. Pas mal, le coup de la chaise, Henri Leconte aime bien le faire aussi - parfois, il s'en sert même de raquette -, même s'il a opté pour d'autres tours dans sa panoplie des 400 coups. Avec une Michèle Laroque sexy et peu frileuse, dans une minirobe blanche taillée pour Wimbledon, la fine équipe de l'année dernière était quasiment reformée. Habituée des premiers rangs de Roland-Garros, la comédienne de 51 ans, de retour avec son ancien complice Pierre Palmade pour le spectacle Ils se re-aiment, était une partenaire rayonnante et une spectatrice extrêmement enjouée.
Tandis que le journaliste Christophe Beaugrand tentait de se faire passer pour Sharapova en coulisses, Franck Dubosc, facétieux, rejoignait le club des amis d'Amélie, à l'instar de la numéro un française, Marion Bartoli, qui entre en jeu dans le tournoi jeudi. Ary Abittan et Pascal Elbé, déchaînés, complétaient cette dream team hilare et hilarante. Prochain défi : recommencer de plus belle en 2013 !