Michelle Obama au cimetière d'Arlington afin de rendre hommage aux soldats américains lors du "Jour du souvenir" de toutes les guerres menées par les États-Unis. Lundi 27 mai 2013 à Washington.© Abaca
Lundi 27 mai, le couple Barack Obama et Michelle Obama s'est montré particulièrement proche des Américains. Depuis plus de quarante ans, outre-Atlantique cette date est synonyme de jour férié mais surtout d'hommage aux soldats. Lors de ce Memorial Day, "Jour du souvenir" en français, le président et la First Lady ont donc chacun rendu hommage aux combattants.
Dans un discours touchant réalisé au cimetière militaire d'Arlington près de Washington, Barack Obama, élu Homme de l'année par le magazine Time, a souhaité rappeler son engagement dans le retrait des troupes d'Afghanistan et sa volonté de ne plus voir l'Amérique en guerre : "Même si nous tournons la page d'une décennie de conflit, même si nous regardons vers l'avenir, n'oublions jamais, au moment de nous rassembler ici, que notre nation est toujours en guerre. (...) A la même date l'an prochain, nous célébrerons le dernier Jour du souvenir de notre guerre en Afghanistan."
Les rôles du couple présidentiel étant bien définis, Michelle Obama a pour sa part pris le temps de discuter et de poser auprès des familles de soldats au cimetière militaire d'Arlington. La First Lady, élégante et sobre dans une robe florale inspirée des années 50, a déposé une rose rouge sur l'une des tombes. Le sourire aux lèvres mais toujours sobre, l'épouse de Barack Obama, véritable icône beauté outre-Atlantique, s'est montrée particulièrement en empathie avec les proches des militaires. Elle qui lutte depuis plusieurs années contre l'obésité infantile et qui vient de sortir un livre, American Grown, dans lequel elle raconte l'histoire du potager de la Maison Blanche, s'est une fois de plus dévoilée particulièrement simple et abordable.
Si Barack Obama ne souhaite plus voir l'Amérique en guerre, le chef d'État doit tout de même faire face à des attaques sur son propre territoire. Après les attentats terroristes de Boston en avril dernier, le président des États-Unis, critiqué par les républicains pour le retrait des troupes d'Afghanistan, doit jongler entre envie de paix avec l'extérieur et démonstration de force à l'intérieur. Un rôle pas toujours facile.
Sarah Rahimipour
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