Voilà trois ans que la petite Australienne blonde comme les blés n'avait pas pointé le joli bout de son nez. Le suspense n'est désormais plus à son comble : la belle Micky Green est bien de retour et c'est une entrée fracassante en la matière que vient de faire cette ravissante Parisienne d'adoption.
Pour son grand come-back, la chanteuse de 29 ans, originaire d'Adelaïde, n'a en effet pas fait les choses à moitié. Incarnation même du cool à l'état pur, Micky Green a concocté un univers qui fleur bon le rétro-kitsch graphique et a choisi de surfer sans modération sur les vagues diverses et variées qui ont déferlé ces derniers mois sur la planète branchée. Ainsi pour illustrer In Between, premier extrait de Daddy I Don't Want to Get Married (son troisième opus dans les bacs le 21 octobre prochain), la modeuse évolue dans un environnement bariolé, entre diamants volants, hot dogs et couleurs flashy.
Sur fond de ballade pop et groovy, Micky Green apparaît en fashionista à la pointe des tendances et parvient à faire un savant mélange de toutes ces dernières. Entre ambiance vintage et années 90, la chanteuse n'oublie pas non plus d'incorporer des éléments du seapunk (thème de prédilection d'une Azealia Banks, par exemple) et même de la renaissance version Jay-Z (statues grecques sans tête et autres ruines de temple de l'antiquité). Le numérique et tout ce qui a trait aux technologies pas forcément dernier cri mais qui ont, en tout cas, rythmé nos dernières années, est lui aussi bien présent, au détour de formes géométriques flottantes.
En quelques mots, un cocktail punchy qui ne manquera pas de prolonger l'été dans le coeur des auditeurs. Fidèle à ses origines chaudes, Micky Green parvient encore à nous transporter dans des contrées lointaines où la démesure est reine - tant qu'elle se fait en couleur arc-en-ciel, à coups de paillettes et autres tissus aux imprimés bigarrés...