Quelle soirée ! Dans la nuit du lundi 17 mai 2021, miss Mexique, Andrea Meza, a été couronnée Miss Univers 2020. Cette ingénieure de 26 ans a battu les 73 autres femmes en compétition, dont la française Amandine Petit. L'Amérique du Sud était à l'honneur pour cette grande soirée - privée de certaines concurrentes à cause de la pandémie -, puisque la miss Brésil Julia Gama et la miss Pérou Janick Maceta Del Castillo ont été sacrées deuxième et troisième dauphines.
Andera Meza, ingénieure informatique de 26 ans, a donc été couronnée par sa prédécesseure, Zozibini Tunzi, Miss Univers 2019, sur la scène du Seminole Hard Rock Hotel and Casino, dans l'État de Floride aux États-Unis. Le début de son règne a été marqué par son discours, teinté d'acceptation de soi. "Nous vivons dans une société de plus en plus avancé. Puisque nous avançons, les stéréotypes le font aussi. Aujourd'hui, la beauté n'est plus extérieure. Pour moi, la beauté irradie non seulement nos esprits, mais aussi nos coeurs et la façon dont nous nous conduisons. Ne permettez jamais à personne qu'il vous dise que vous ne valez rien", a appelé Andrea Meza. Des mots importants.
Notre nouvelle Miss Univers s'est démarquée pendant cette soirée, survolant les interviews, défilés et autres questions pièges. Après la sélection des cinq concurrentes encore en lice, Luis Fonsi a assuré un concert.
Très engagée dans la cause féministe, Andrea Meza met ses talents d'ingénieure à la disposition du Municipal Institute for Women. Cette vegan a également décroché un diplôme de maquilleuse, exerce une activité de mannequin, et se distingue même en Crossfit, qu'elle pratique dans un niveau professionnel.
Cette 69e cérémonie de Miss Univers a été organisée plus d'un an après le sacre de la Sud-Africaine Zonzibi Tunzi en 2019. Aucune gagnante n'avait été sacrée en 2020 à cause de la pandémie. Voilà pourquoi Andra Meza est nommée Miss Univers 2020, et non pas 2021.
Plusieurs candidates se sont démarquées lors de cette grande soirée présentée par Mario Lopez et Olivia Culpo. À commencer par Chantal Wiertz, miss Curacao, première participante atteinte d'autisme. La miss Canada, Nova Stevens est une fille d'immigrés canadiens ayant fuit la guerre civile au Soudan. Elle a utilisé sa voix pour lutter contre le racisme dont sa communauté est victime.
La miss Philippines Rabiya Mateo, l'une des grandes favorites de cette édition, est la première femme politique à concourir : elle est l'ambassadrice de l'éducation, un poste semblable à celui de secrétaire d'État en France. Professeure depuis l'âge de 21 ans, elle est en charge du développement de l'éducation dans son pays. Une soirée pleine de richesses culturelles.