"Des îles Vierges à la Suisse, l'argent caché de Monica Bellucci", Mediapart n'y est pas allé de mains mortes le 3 ami 2018 en s'attaquant à l'actrice italienne et plus précisément à son patrimoine financier, l'accusant d'évasion fiscale. Soupçonnée de ne pas avoir honoré le paiement de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur la fortune (ISF) entre 2010 et 2013, la star ultraglamour s'est ainsi retrouvée dans le viseur de Bercy. Selon les accusations contre Monica Bellucci, elle utiliserait une résidence fictive à Londres et placerait des avoirs en Suisse et au Luxembourg. Des "informations aussi malveillantes que foncièrement erronées" dénoncées ce lundi 7 mai 2018 par l'actrice dans un communiqué transmis de l'AFP.
"Bien que mes activités professionnelles s'exercent pour l'essentiel hors de France, j'ai choisi la résidence française. A ce titre, je paie mes impôts en France, se défend l'ex-femme de Vincent Cassel. Lors du dernier contrôle de ma situation fiscale, j'ai transmis au fisc français tous les éléments d'information demandés et nécessaires pour régler ce dossier. Je suis entièrement à jour de mes obligations vis-à-vis de la France. Dès lors, je ne peux que déplorer la diffusion d'informations racoleuses et à ce point approximatives prenant prétexte d'une procédure purement technique pour agiter à mes dépens le chiffon rouge de l'évasion fiscale", conclut-t-elle.
Dans un arrêt, consulté par l'AFP, datant 16 avril et publié le 2 mai, le Tribunal fédéral suisse a donné son autorisation à l'administration suisse pour qu'elle transmette aux autorités françaises les informations bancaires sur les avoirs suisses de la comédienne. La demande française remonte à juin 2015 et concerne l'impôt sur le revenu des années 2011 et 2012 et l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) des années 2011 à 2013 de l'actrice, précise ce document.
Selon l'arrêt du Tribunal fédéral, l'administration fiscale française soupçonnait l'actrice "de résider en France, quand bien même elle déclarait une résidence fiscale britannique, et de dissimuler des revenus imposables en France par le truchement (...) d'une société établie aux Iles Vierges Britanniques, dont elle était l'ayant-droit économique et qui était titulaire d'au moins un compte bancaire en Suisse".