A 42 ans, Nicolas Poiret est désormais orphelin. Très tôt ce mercredi 16 décembre 2020, il a annoncé la mort de sa mère, la comédienne Caroline Cellier (L'Année des méduses, Didier, Thelma, Louise et Chantal...), décédée quelques heures plus tôt. En 1992, il avait déjà eu la douleur de perdre son papa, le mythique comédien Jean Poiret. Les chiens ne font pas des chats, lui aussi est dans le milieu artistique.
Nicolas Poiret a très tôt marché dans les pas de ses parents. Dans un portrait qui lui était consacré dans les pages du journal Le Figaro, en 2013, on apprenait ainsi qu'il avait suivi des études de lettres à la Sorbonne et de réalisation à New York ainsi qu'une année de cours de théâtre. Mais pas question cependant d'endosser le rôle le comédien, le fils de Jean Poiret et Caroline Cellier - ensemble de 1965 à 1992 - préférant oeuvrer pour les autres. Ainsi, il est par la suite devenu auteur et scénariste. L'année du papier qui relatait son arrivée dans le show business, on découvrait qu'il signait sa première pièce, une comédie de boulevard intitulée Même pas vrai.
Depuis, Nicolas Poiret n'a pas chômé. On l'a ainsi retrouvé derrière plusieurs spectacles pour les planches comme l'excellent Miss Carpenter - une co-écriture - avec Marianne James et les récents Deux mensonges et une vérité ainsi que Le Muguet de Noël avec Lionel Astier et Frédéric Bouraly. Grand fan de théâtre, comme sa regrettée maman qui avait joué une vingtaine de pièces et avait été nommée aux Molières, Nicolas Poiret a notamment été membre du jury du Festival Jeunes Pousses en 2019.
Nicolas Poiret - accompagné depuis des années par un fidèle co-auteur, Sébastien Blanc - a aussi écrit pour la télévision. Il est crédité sur le programme court Le Bureau des affaires sexistes, avec Isabelle Nanty et sur Parents mode d'emploi.
"On est boulangers de père en fils. Cette règle peut s'appliquer aux métiers artistiques", assumait-il dans Le Figaro. Depuis, il a réussi à se faire lui aussi une place dans le show business.