"Je n'ai chanté que des vérités d'amour/Je n'ai menti que pour tracer des routes de velours" : pour pleurer et honorer la mémoire d'Emmanuel Cabut, dit Mano Solo, décédé le 10 janvier à l'âge de 46 ans, ses parents, sa compagne, son entourage ont choisi des mots de son cru, que nous vous donnions également à lire hier dans le long portrait ému que nous vous proposions de l'artiste dont les rêves avaient la peau dure, et qui lui survivent par son empreinte, musicale et humaine.
Ces mots sont parus ce matin dans la rubrique nécrologique du Figaro, dans un digne message rassemblant dans le chagrin sa mère Isabelle Monin, son beau-père Jean-Louis Soulié, son père Jean Cabut (le dessinateur Cabu) et Véronique Cabut, sa compagne Alice Seghier, ainsi que d'autres proches du regretté chanteur.
Fait remarquable, la famille et les proches font une mention particulière, remerciant "le médecin qui le suivait ainsi que les médecins et infirmiers de l'hôpital Bichat, qui ont accompagné Emmanuel jusqu'au bout, avec compétence et gentillesse". Atteint du sida, diagnostic dont il a pris connaissance au début des années 1990 et qu'il a partagé de manière retentissante sur la scène du Bataclan en 1995, Mano Solo suivait la trithérapie.
Ses obsèques auront lieu jeudi 14 janvier 2010, à 14h45, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, a fait savoir Jean-Louis Soulié. Lequel a bien précisé que la cérémonie serait "ouverte à tous". A bon entendeur... salut, l'artiste.