C'est une histoire d'amour qui a marqué sa vie. Avec ses bons et ses mauvais côtés. Sur le plateau de l'émission L'heure des pros, Mylène Demongeot s'est souvenue de son idylle avec Marc Simenon, jonchée de joie et de problèmes. "Ceux qui ont vu le couple que vous formiez disaient que vous étiez le plus beau couple de Paris, racontait l'animateur. Que vous étiez tous les deux d'une beauté..." Ce qui aurait pu être vrai si Monsieur n'avait pas eu une fâcheuse tendance à la bouteille. "Peut-être. On était très heureux, en tout cas jusqu'à l'alcoolisme de mon chéri, a regretté la comédienne. Mais on a quand même eu des grandes grandes années !"
Mylène Demongeot et Marc Simenon se sont rencontrés en 1966 sur le tournage d'un épisode des Dossiers de l'agence O. Les amoureux se sont mariés deux ans plus tard avec, en guise de témoins, Henri Salvador et Marcel Achards. Ils avaient promis de s'aimer jusqu'à ce que la mort les sépare... ce qui est hélas arrivé, bien trop tôt. Victime d'une mauvaise chute dans un escalier, le réalisateur est décédé à l'hôpital cinq jours après l'accident, en 1999. Pour lui, elle avait mis sa carrière un peu entre parenthèses. Pour lui, elle avait fait des pieds et des mains. "J'ai essayé d'être son pygmalion, a-t-elle poursuivi. J'ai essayé de le faire bosser, de lui faire faire des films. J'ai essayé de faire qu'il devienne quelqu'un. Mais finalement, il n'avait pas une véritable ambition, il préférait s'amuser à Porquerolles et faire du bateau avec ses copains. J'ai été déçue, je voulais qu'il connaisse la gloire et le succès en disant que ça lui fera du bien."
Elle enchaîne les pépins. Mylène Demongeot, qui se bat depuis des années contre l'homme qui l'a dépouillée de son argent, vient de survivre au cancer puis au coronavirus. Pas d'enfants à l'horizon pour prendre soin d'elle en cette période difficile. C'est bien simple, elle n'en a jamais voulu. "J'ai subi deux avortements lors de mon premier mariage, expliquait-elle dans les colonnes du magazine Ici Paris. Je ne suis pas du tout maternelle, les enfants, je trouve ça ennuyeux..."