Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? Oui et non. Longtemps absente de la sphère médiatique, Mylène Demongeot a révélé qu'elle avait pris du recul pour cacher à tous qu'elle luttait contre le cancer. Un mal terrible, battu avec le temps, beaucoup de force et d'envie de vivre. "J'ai préféré prendre toutes les précautions nécessaires, attendre d'avoir fait deux examens de contrôle à plusieurs mois d'intervalle, avant d'annoncer que j'étais vraiment sortie d'affaire", précise-t-elle dans les colonnes de France Dimanche. Elle que l'on connaissait blonde avait créé la surprise en partageant une photo de son visage et de sa chevelure, non plus longue et solaire, mais courte et grise, astrale.
Puisque l'on en savait très peu à propos des mois qu'elle vient de traverser, la comédienne de 84 ans a souhaité rétablir la vérité. Pendant des semaines, son organisme a dû lutter contre un cancer du péritoine, une membrane du ventre qui entoure les intestins. Elle l'a d'ailleurs appris un peu par hasard, alors qu'elle se sentait "fatiguée", "ballonnée en permanence". Mais Mylène Demongeot n'a réalisé l'ampleur des dégâts que lorsqu'elle a commencé à se scruter dans le miroir. "J'ai préféré attendre que mes cheveux repoussent avant d'en parler, car sans cheveux, c'était vraiment terrible, précise-t-elle. J'espérais qu'ils repoussent tout blanc, comme ceux de Françoise Hardy. Mais non, pas les miens malheureusement, ils sont plutôt argent, ce qui n'est finalement pas si mal."
Après les premières séances de chimiothérapie, elle a dû se rendre à l'évidence. Il a fallu tout couper. "Ça a été affreux ! Je l'ai très mal vécu, se souvient-elle. Ils ont commencé à tomber par poignées, c'était abominable ! Du coup, j'ai filé chez ma petite coiffeuse et lui ai dit : 'Je veux que tu me fasses comme Yul Brynner. Tu me rases tout !' Et alors elle a pris sa tondeuse et m'a fait la boule à zéro. Si vous aviez vu ce travail. (...) Je me suis détestée physiquement !" Mylène Demongeot est tout d'abord parvenue à camoufler les dégâts à l'aide de perruques. Désormais saine et sauve, elle assume non sans malice sa nouvelle chevelure. Voilà qui fait plaisir à voir...
Retrouvez l'interview intégrale de Mylène Demongeot dans le magazine France Dimanche, numéro 3832, du 7 février 2020.