Elle est de retour au cinéma dans un drame intitulé May December. Ce film inédit, signé Todd Haynes - la date de sortie en France est encore inconnue -, est présenté en compétition officielle au Festival international du film de Cannes, pour sa 76e édition. Après avoir incarné Jane Foster dans Thor: Love and Thunder de Taika Waititi, Natalie Portman se frotte donc à une production moins grand public, qui se centre sur l'histoire fantasque d'une actrice qui en rencontre une autre en vue de l'incarner au cinéma.
Quelle plus belle plateforme que le Festival de Cannes, que le tapis rouge foulée par l'équipe et le Palais des Festivals, pour faire parler de May December ? Après avoir foulé le red carpet le 20 mai 2023, la comédienne de 41 ans a participé à une conférence durant laquelle elle a évoqué les thématiques du film, notamment celle de l'identité. "Tout le film est à propos de cette performance, de tous ces rôles que l'on joue dans la vie, selon l'environnement, selon les gens autour, comme pour soi-même, a-t-elle expliqué. Evidemment, performer la féminité, ces choses que l'on attend de nous en tant que femme, comme le voulait Todd, est quelque chose qui m'intéressait."
Toutes ces choses que l'on attend de nous, en tant que femme...
Natalie Portman est sous le feu des projecteurs depuis le plus jeune âge. Le public l'a découverte en 1994 dans le film Léon de Luc Besson, au côté de Jean Reno, dans lequel elle a tourné alors qu'elle n'avait que 12 ans - elle en avait 13 lors de la sortie. Elle a donc l'habitude d'être scrutée de la tête aux pieds, qu'importe l'évènement... et encore plus lors du Festival de Cannes ! "Même ici, toutes ces choses que l'on attend de nous en tant que femme... la manière dont on espère que les femmes vont se comporter, durant ce festival, ce à quoi on doit ressembler, comment on doit se comporter, souligne-t-elle. Ces attentes changent tout le temps. Le fait qu'on l'accepte ou qu'on le rejette, ou qu'on se situe au milieu... on est définitivement définie par une structure sociale, qu'on le veuille ou non."