Licenciée pour "insuffisance professionnelle" après une seule saison (2016-2017) à la direction des programmes d'Europe 1, l'ex-directrice de la Star Academy 3 a obtenu gain de cause, ce mardi 2 octobre 2018.
Le conseil des prud'homme a reconnu que Nathalie André avait été licenciée sans cause réelle et a condamné la station de radio à lui verser 22 976,50 euros de rappel de rémunération variable, 2297,65 euros de congés payés afférents, 150 000 euros d'indemnité de licenciement sans cause réelle et sérieuse, 50 000 euros de dommages et intérêts pour licenciement brutal, vexatoire et pour préjudice de carrière et 1000 euros d'article 700. L'ancienne employée, âgée de 56 ans, recevra donc au total 226 274,15 euros sur son compte en banque.
En juillet dernier, l'avocat de Nathalie André, Me Jean-Luc Chouraki, et celui d'Europe 1, Me Sébastien Leroy, ont été entendus par le président du conseil, dans la section encadrement. L'homme qui défendait la plaignante a fait savoir qu'elle réclamait 680 000 euros à son ancien employeur. Soit 139 496 euros de rappel d'heures supplémentaires entre le 15 septembre 2016 et le 15 avril 2017, 13 949 euros de congés payés afférents, 71 461 euros au titre du repos compensateur et 7 146 euros de congés payés afférents mais aussi 112 500 euros pour travail dissimulé. Elle demandait également par le biais de son avocat 22 976 euros de rappel de salaire variable et 2 297 euros de congés payés afférents, 200 000 euros au titre du licenciement sans cause réelle et sérieuse, 50 000 euros pour exécution déloyale du contrat de travail et 50 000 euros pour licenciement brutal et vexatoire et 10 000 euros d'article 700. L'avocat d'Europe 1 réclamait de son côté 1 500 euros d'article 700.