A 19 ans, il en ferait presque 14, son mètre soixante-quatorze vaut déjà plusieurs dizaines de millions d'euros et déclenche des guerres mercantiques insensées, et il est déjà papa : Neymar, le prodige du football que le Brésil couve et compare au roi Pelé, est en effet devenu papa d'un petit Davi Lucca, né à São Paulo mercredi 24 août 2011.
Le jeune joueur, qui évolue à Santos et que toutes les grosses écuries européennes ont cherché à enrôler depuis l'an dernier et particulièrement lors de ce mercato 2011 (même le PSG, avec l'arrivée du Brésilien Leonardo aux commandes, en a rêvé), a révélé l'heureux événement sur son site officiel, se refusant toutefois à dévoiler l'identité de la mère, comme il l'avait déjà fait savoir au mois de mai. Laquelle, selon les médias auriverde, serait âgée de 17 ans.
La maman et le petit Davi Lucca, décrit comme "2,810 kg d'intrépidité et de joie", se portent bien.
Presque un bébé de la planète foot lui-même, l'attaquant de poche du club de Santos et buteur de la Séléção a déjà engendré la génération suivante, faisant autant de mystère qu'une autre icône du ballon rond : Cristiano Ronaldo, lui-même papa depuis quelques mois d'un petit garçon dont on ignore tout de la mère. Il est né avec une crête capillaire comme papa, le petit Davi Lucca ?
Du génie, des millions et une vie sexuelle et familiale active à moins de 20 ans : jusqu'à quel point les footballeurs vedettes brûleront-ils les étapes ? Neymar da Silva Santos Júnior, dit Neymar tout court, commence à peine sa carrière chez les très grands et va devoir prendre en compte l'arrivée de ce petit garçon dans ses choix de carrière future : boudera-t-il les propositions mirobolantes, comme cette rumeur (démentie) de pré-contrat signé avec le Real Madrid pour une arrivée en décembre sur le Vieux continent, pour rester en Amérique latine ? Les dirigeants de Santos, qui lui ont proposé un contrat à vie le liant au club jusqu'à ses 80 ans, comptent là-dessus : "C'est le nouveau Pelé du Brésil et il faut qu'il défende le prestige du pays jusqu'à la Coupe du monde 2014. Lui, comme les autres dans son cas, n'ont pas le droit d'user leur énergie en Europe et de rapporter leur fatigue en sélection nationale", a notamment déclaré son président, Luis Alvaro.
G.J.