Nicolas Mathieu : Sa vie chamboulée par le prix Goncourt, ce qu'il a été contraint d'arrêter

Si en cette année 2024 on lui a plus parlé de sa vie privée que de ses romans, Nicolas Mathieu n’en reste pas moins l’un des plus brillants écrivains français des dernières années. En mars dernier, Paris Match annonçait une idylle entre l’homme de 45 ans et Charlotte Casiraghi, mais pour l’heure, difficile de discerner le vrai du faux dans toute cette histoire. Le 9 décembre dernier, l’écrivain a été photographié avec la fille de Caroline de Monaco, mais aucune officialisation n’a été faite pour le moment. Côté vie professionnelle, tout va pour le mieux pour le père d’un jeune garçon de 11 ans, prénommé Oscar. 

Avec son roman, Leurs enfants après eux (Actes Sud, 2018), Nicolas Mathieu fait une entrée fracassante dans le monde littéraire, remportant le prix Goncourt 2018. Un roman qui vient tout juste d’être adapté au cinéma par Ludovic et Zoran Boukherma dans un drame à l’affiche duquel on retrouve notamment Ludivine Sagnier et Gilles Lellouche. Une œuvre qui a évidemment changé la vie de l’auteur qui a annoncé la disparition de sa mère à une date très singulière récemment. “À 40 ans, au deuxième bouquin, c’était un peu sidérant… Ma vie a changé du jour au lendemain, elle a été mise sur orbite, et depuis, je tourne. (...) Le plus dur, c’est de retrouver du temps, du calme pour écrire. On est happé par une énorme machine. tout change, le regard que les gens portent sur vous, votre identité. Je n’avais plus de collègues, il faut apprendre à gérer ça”, explique-t-il dans une interview accordée à Madame Figaro, ce vendredi 3 janvier.

Un changement de vie radical pour Nicolas Mathieu, qui a parlé de sa rupture avec la mère de son fils Oscar il y a quelques semaines. Avant de devenir écrivain à plein temps, ce dernier avait un métier dans un domaine assez peu commun. “Oui, j’avais un job, comme tout le monde, et j’ai dû arrêter. Je travaillais dans un organisme qui surveille la qualité de l’air. L’esprit bureau me faisait suer à l’époque, maintenant ça me manque. C’est un lieu d’observation, ça organise votre semaine, ça crée des liens avec des gens, c’est un moyen de garder le contact avec la vie réelle”, raconte-t-il avant de conclure sur le sujet : “Je suis à l’abris de toutes les emmerdes que j’avais, même si j’en ai de nouvelles. Les gens vous regardent, les privilèges peuvent m’éloigner de la vie réelle… Mais alors de quoi je parle si je ne peux plus observer la vie des gens ?”