Dimanche 13 décembre 2015, les Français étaient appelés aux urnes pour le très attendu second tour des élections régionales. Parmi ces millions de votants, qui ont porté le taux de participation à niveau nettement plus élevé qu'une semaine plus tôt (59%), on pouvait compter sur diverses figures politiques comme l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Une fois encore, c'est en compagnie de sa femme Carla Bruni-Sarkozy qu'il a voté.
L'ex-chef de l'État et actuel président du parti de droite Les Républicains, a donc une nouvelle fois voté au lycée Jean de la Fontaine dans le 16e arrondissement de Paris. Il est apparu plutôt souriant en compagnie de sa femme Carla, au milieu d'une foule d'agents de sécurité (en raison de son statut d'ex-président mais aussi de l'état d'urgence instauré pour trois mois après les attentats), de journalistes et d'électeurs curieux de le voir glisser son bulletin dans l'urne.
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy ont pris leur temps pour voter, posant quelques instants pour les photographes avant de rentrer chez eux dans l'attente des résultats. Il faut dire que le patron des Républicains était soucieux puisque le Front National était en mesure de l'emporter dans plusieurs régions et que son refus de fusionner avec le Parti Socialiste ou de se retirer face à la gauche, a été critiqué au sein même de son clan par des figures fortes comme Jean-Pierre Raffarin ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Le soir venu, après son discours, il a pris la direction du Parc des Princes pour le match PSG/Lyon.
Finalement, en Ile-De-France, sa championne Valérie Pécresse l'a emporté de justesse face à Claude Bartolone, avec 43,8 % des voix contre 42,18 %. La région bascule donc à droite après 17 années de gouvernance de gauche.
Au niveau national (en métropole), sans réaliser de vague bleue, la droite remporte 7 régions contre 5 pour la gauche. Le FN est lui reparti bredouille. A noter que la Corse et la Martinique ont été remportées par des listes régionalistes, la Guadeloupe et la Guyane par des listes divers gauche et la Réunion par la droite.
Thomas Montet