Nicolas Sarkozy et Carla Bruni© Abaca
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Après avoir insulté son épouse, Carla Bruni, le quotidien ultra-conservateur iranien Kayhan attaque maintenant le président de la République française, Nicolas Sarkozy. L'objet des attaques est Sakineh Mohammadi Ashtiani, mère de deux enfants âgée de 42 ans condamnée à la lapidation à mort (ou la pendaison ?) pour adultères selon les autorités de la République islamique d'Iran. En s'imposant récemment pour la défense de cette femme, comme l'a rapporté le philosophe engagé Bernard-Henri Lévy, le chef d'Etat reçoit lui aussi les attaques de ce journal iranien, et quelles attaques !
Le blog Dentelles et Tachdor relate l'argumentation de Kayhan faisant référence aux mots du président, selon lesquels si l'on touchait même à un cheveu de Sakineh, cela interrompterait ipso-facto tous les dialogues aujourd'hui en cours. A cela, le quotidien rétorque : "La publication de l'information selon laquelle Sarkozy a laissé parler son honneur au sujet d'une femme meurtrière et infidèle en Iran se produit alors que, selon les informations, celui-ci demeurerait fort mécontent et en colère vis à vis de sa troisième femme, Carla Bruni, car elle ne lui est pas restée fidèle et poursuit ses vastes activités immorales." Gloups !
Kayhan étaye son argumentation aberrante : "C'est pour cette raison qu'il se dit que même si Bruni perd la vie, non seulement cela n'attristera pas Sarkozy, mais cela le rendra également heureux. Sarkozy, après avoir trompé ses deux anciennes femmes et avoir divorcé d'elles, s'est marié avec l'Italienne Bruni qui avec ses trahisons l'a dépassé dans ce domaine." Kayhan voudrait faire croire que Nicolas Sarkozy prend position pour Sakineh et pas pour sa femme... L'incohérence est le maître-mot pour Kayhan afin de faire valoir ses arguments nauséabonds.
Face aux actions de Nicolas Sarkozy, Kayhan fait le parallèle avec d'autres faits qui se sont produits en Iran mais pas forcément : "Que Sarkozy s'explique d'abord sur la libération de l'assassin de Bakthiar (Shapour Bakhtiar, ancien Premier ministre iranien assassiné en France) qu'ils ont envoyé en Iran ! Quelles absurdités raconte-t-il ce Sarkozy ! Si les droits de l'Homme lui importaient tant, il n'aurait pas expulsé les Roms de France."
Kayhan s'appuie sur des rumeurs n'ayant strictement aucun lien avec l'affaire Sakineh, utilisant la même méthode intolérable que celle dont a été victime Carla Bruni. En effet, lorsqu'elle avait officiellement affiché à travers une lettre ouverte son soutien à Sakineh, elle avait eu le droit de recevoir de lâches critiques arguant que Carla Bruni, femme soi-disant désinvolte, était mal placée pour être un exemple de moralité et méritait même la mort ! Même le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait exprimé son choc face à de tels propos.
Rappelons tout de même que, comme l'explique Armin Arefi, ce quotidien ultraconservateur Kayhan est sous le contrôle direct du cabinet du guide suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei, est considéré comme le plus conservateur des journaux iraniens. "Il est sous la direction de Hossein Shariatmadari, fervent supporter de Mahmoud Ahmadinejad, et proche Conseiller du Guide suprême qui l'a nommé à ce poste. Il cultiverait de nombreux liens avec les Renseignements iraniens", ajoute Arefi sur son blog Dentelles et Tchador.
Bernard-Henri Lévy, qui a pris position pour Sakineh, notamment à travers sa revue La Règle du jeu, est lui aussi l'une des cibles de Kayhan : "Maintenant, [parlons des] programmes de Henry Levy, le philosophe sioniste français, intellectuel bénéficiant de l'attention des Juifs de France qui, selon les médias de ce pays, lorsqu'Israël a attaqué Gaza, était assis sur les chars sionistes jusqu'à ce qu'il soit témoin de la victoire de l'Occident !" Comment est-il possible de raconter autant de mensonges ?
Selon le blog Dentelles et Tchador, très bien informé et tenu par Armin Arefi, Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, dans une conversation téléphonique rapportée par son homologue français Bernard Kouchner, que "le verdict final [concernant Sakineh] n'avait pas été prononcé par la justice iranienne et que les informations concernant son éventuelle exécution ne correspondaient pas à la réalité".
Actuellement, alors que Sakineh est en attente de sa sentence, son avocat est emprisonné et torturé à Tabriz (nord-ouest de l'Iran) depuis le 10 octobre dernier en compagnie de Sajjad Ghaderzadeh, le fils de Sakineh.
Retrouvez l'intégralité de l'article de Dentelles et Tchador en cliquant ici.
Le blog Dentelles et Tachdor relate l'argumentation de Kayhan faisant référence aux mots du président, selon lesquels si l'on touchait même à un cheveu de Sakineh, cela interrompterait ipso-facto tous les dialogues aujourd'hui en cours. A cela, le quotidien rétorque : "La publication de l'information selon laquelle Sarkozy a laissé parler son honneur au sujet d'une femme meurtrière et infidèle en Iran se produit alors que, selon les informations, celui-ci demeurerait fort mécontent et en colère vis à vis de sa troisième femme, Carla Bruni, car elle ne lui est pas restée fidèle et poursuit ses vastes activités immorales." Gloups !
Kayhan étaye son argumentation aberrante : "C'est pour cette raison qu'il se dit que même si Bruni perd la vie, non seulement cela n'attristera pas Sarkozy, mais cela le rendra également heureux. Sarkozy, après avoir trompé ses deux anciennes femmes et avoir divorcé d'elles, s'est marié avec l'Italienne Bruni qui avec ses trahisons l'a dépassé dans ce domaine." Kayhan voudrait faire croire que Nicolas Sarkozy prend position pour Sakineh et pas pour sa femme... L'incohérence est le maître-mot pour Kayhan afin de faire valoir ses arguments nauséabonds.
Face aux actions de Nicolas Sarkozy, Kayhan fait le parallèle avec d'autres faits qui se sont produits en Iran mais pas forcément : "Que Sarkozy s'explique d'abord sur la libération de l'assassin de Bakthiar (Shapour Bakhtiar, ancien Premier ministre iranien assassiné en France) qu'ils ont envoyé en Iran ! Quelles absurdités raconte-t-il ce Sarkozy ! Si les droits de l'Homme lui importaient tant, il n'aurait pas expulsé les Roms de France."
Kayhan s'appuie sur des rumeurs n'ayant strictement aucun lien avec l'affaire Sakineh, utilisant la même méthode intolérable que celle dont a été victime Carla Bruni. En effet, lorsqu'elle avait officiellement affiché à travers une lettre ouverte son soutien à Sakineh, elle avait eu le droit de recevoir de lâches critiques arguant que Carla Bruni, femme soi-disant désinvolte, était mal placée pour être un exemple de moralité et méritait même la mort ! Même le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait exprimé son choc face à de tels propos.
Rappelons tout de même que, comme l'explique Armin Arefi, ce quotidien ultraconservateur Kayhan est sous le contrôle direct du cabinet du guide suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei, est considéré comme le plus conservateur des journaux iraniens. "Il est sous la direction de Hossein Shariatmadari, fervent supporter de Mahmoud Ahmadinejad, et proche Conseiller du Guide suprême qui l'a nommé à ce poste. Il cultiverait de nombreux liens avec les Renseignements iraniens", ajoute Arefi sur son blog Dentelles et Tchador.
Bernard-Henri Lévy, qui a pris position pour Sakineh, notamment à travers sa revue La Règle du jeu, est lui aussi l'une des cibles de Kayhan : "Maintenant, [parlons des] programmes de Henry Levy, le philosophe sioniste français, intellectuel bénéficiant de l'attention des Juifs de France qui, selon les médias de ce pays, lorsqu'Israël a attaqué Gaza, était assis sur les chars sionistes jusqu'à ce qu'il soit témoin de la victoire de l'Occident !" Comment est-il possible de raconter autant de mensonges ?
Selon le blog Dentelles et Tchador, très bien informé et tenu par Armin Arefi, Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, dans une conversation téléphonique rapportée par son homologue français Bernard Kouchner, que "le verdict final [concernant Sakineh] n'avait pas été prononcé par la justice iranienne et que les informations concernant son éventuelle exécution ne correspondaient pas à la réalité".
Actuellement, alors que Sakineh est en attente de sa sentence, son avocat est emprisonné et torturé à Tabriz (nord-ouest de l'Iran) depuis le 10 octobre dernier en compagnie de Sajjad Ghaderzadeh, le fils de Sakineh.
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