Nicolas Sarkozy© Angeli
La suite après la publicité
Réactualisation : Toujours plus en guerre contre ce terrible scandale, Bernard-Henri Lévy a fait part de l'état de la situation de l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani menacée d'exécution. Le danger d'une mise à mort planait sur elle pour ce 3 novembre mais selon le philosophe, elle était toujours dans sa cellule et l'exécution n'a pas eu lieu ce matin : "Elle est dans son cachot mais en vie." De plus, il révèle au micro de RMC que le président de la République française, Nicolas Sarkozy, a personnellement appelé Téhéran le 2 novembre : "Je le dis malgré les dissentiments très forts que je peux avoir avec lui. Il a fait savoir aux autorités iraniennes qu'il faisait de l'affaire Sakineh une affaire personnelle. Et que si l'on touchait à un cheveu de Sakineh, cela interromprait ipso-facto tous les dialogues toujours en cours. Ce message est passé directement et il semblerait qu'il ait été entendu." Rappelons que son épouse Carla Bruni a très tôt soutenu cette Iranienne, recevant alors des insultes mais aussi des soutiens.
Le 2 novembre : Ce n'est plus de l'inquiétude, c'est de la peur que ressentent désormais tous les soutiens à travers le monde de Sakineh Mohammadi-Ashtiani. Cette Iranienne de 43 ans, mère de deux enfants, est condamnée depuis 2006 à dix ans de prison pour complicité dans le meurtre de son mari et à la lapidation à mort pour adultères, selon les autorités iraniennes. Après une suspension de sa peine et une possibilité de mort par pendaison au lieu de la lapidation, la revue La Règle du jeu annonce qu'elle pourrait être exécutée le 3 novembre. Bernard-Henri Lévy, philosophe fondateur de cette revue, s'insurge une nouvelle fois.
"Elle n'est coupable de rien. Son dossier judiciaire, tout le monde le sait, est vide ou trafiqué", clame Bernard-Henri Lévy dans un entretien avec Elle Magazine. Il ne peut, et ne veut pas concevoir l'exécution de cette femme, ressentant écoeurement et rage. "Je ne peux imaginer que l'Iran aille au bout du bout de la barbarie sur un cas aussi sensible que celui de Sakineh", explique-t-il avant d'ajouter : "J'ai peur."
BHL continue avec La Règle du jeu, La Repubblica, Libération et Elle à mener le combat. Il déclare avoir contacté le président Nicolas Sarkozy. Toutefois, il n'est pas naïf, s'il n'arrive pas à être entendu et que "demain, à l'aube, les bourreaux viennent la chercher dans le quartier des condamnées de la prison de Tabriz et l'emmènent dans la petite cour où d'autres femmes, avant elle ont été lapidées ou pendues", alors il faudra songer à autre chose.
En effet, il estime que la riposte appropriée en cas de non recul des autorités iraniennes est une campagne pour la rupture des relations diplomatiques avec un Etat qui se sera, par cet acte, mis au ban des nations. La rédaction de La Règle du jeu a lancé un appel pour une mobilisation organisée par le comité international contre la lapidation, ce 2 novembre à 14h, devant l'ambassade de l'Iran. De plus, elle s'adresse à Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, qui n'a, encore, jamais pris position sur un cas qui concerne, indirectement, toutes les femmes de la planète. Enfin, le soutien de Dilma Rousseff, nouvellement élue à la tête du Brésil, de poursuivre l'effort de Lula en matière de discussion avec la république islamique d'Iran.
Ce sombre tableau se double d'une autre nouvelle. Le fils de Sakineh, Sajjad et son avocat, Houtan Kian, ont été arrêtés "par les forces de sécurité iraniennes, après avoir été arrêtés en pleine interview avec deux journalistes allemands du Bild. Depuis, c'est le néant. Si l'Allemagne a pu bénéficier la semaine dernière d'un accès consulaire à ses deux ressortissants, ni Berlin, ni même Téhéran, n'ont daigné évoquer ne serait-ce que le nom des deux prisonniers iraniens, comme s'ils n'avaient jamais existé", lit-on sur le site de La Règle du jeu. Ensuite, ce sont des rumeurs de tortures qui ont été évoquées et un article du site ultraconservateur iranien Raja News qui affirme que Sajjad a été manipulé par l'avocat. Traduit sur le site, ce papier montre "l'ignominie rhétorique" de certains médias iraniens, pareille à celle des "procès staliniens".
De quoi avoir peur, très peur.
Le 2 novembre : Ce n'est plus de l'inquiétude, c'est de la peur que ressentent désormais tous les soutiens à travers le monde de Sakineh Mohammadi-Ashtiani. Cette Iranienne de 43 ans, mère de deux enfants, est condamnée depuis 2006 à dix ans de prison pour complicité dans le meurtre de son mari et à la lapidation à mort pour adultères, selon les autorités iraniennes. Après une suspension de sa peine et une possibilité de mort par pendaison au lieu de la lapidation, la revue La Règle du jeu annonce qu'elle pourrait être exécutée le 3 novembre. Bernard-Henri Lévy, philosophe fondateur de cette revue, s'insurge une nouvelle fois.
"Elle n'est coupable de rien. Son dossier judiciaire, tout le monde le sait, est vide ou trafiqué", clame Bernard-Henri Lévy dans un entretien avec Elle Magazine. Il ne peut, et ne veut pas concevoir l'exécution de cette femme, ressentant écoeurement et rage. "Je ne peux imaginer que l'Iran aille au bout du bout de la barbarie sur un cas aussi sensible que celui de Sakineh", explique-t-il avant d'ajouter : "J'ai peur."
BHL continue avec La Règle du jeu, La Repubblica, Libération et Elle à mener le combat. Il déclare avoir contacté le président Nicolas Sarkozy. Toutefois, il n'est pas naïf, s'il n'arrive pas à être entendu et que "demain, à l'aube, les bourreaux viennent la chercher dans le quartier des condamnées de la prison de Tabriz et l'emmènent dans la petite cour où d'autres femmes, avant elle ont été lapidées ou pendues", alors il faudra songer à autre chose.
En effet, il estime que la riposte appropriée en cas de non recul des autorités iraniennes est une campagne pour la rupture des relations diplomatiques avec un Etat qui se sera, par cet acte, mis au ban des nations. La rédaction de La Règle du jeu a lancé un appel pour une mobilisation organisée par le comité international contre la lapidation, ce 2 novembre à 14h, devant l'ambassade de l'Iran. De plus, elle s'adresse à Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, qui n'a, encore, jamais pris position sur un cas qui concerne, indirectement, toutes les femmes de la planète. Enfin, le soutien de Dilma Rousseff, nouvellement élue à la tête du Brésil, de poursuivre l'effort de Lula en matière de discussion avec la république islamique d'Iran.
Ce sombre tableau se double d'une autre nouvelle. Le fils de Sakineh, Sajjad et son avocat, Houtan Kian, ont été arrêtés "par les forces de sécurité iraniennes, après avoir été arrêtés en pleine interview avec deux journalistes allemands du Bild. Depuis, c'est le néant. Si l'Allemagne a pu bénéficier la semaine dernière d'un accès consulaire à ses deux ressortissants, ni Berlin, ni même Téhéran, n'ont daigné évoquer ne serait-ce que le nom des deux prisonniers iraniens, comme s'ils n'avaient jamais existé", lit-on sur le site de La Règle du jeu. Ensuite, ce sont des rumeurs de tortures qui ont été évoquées et un article du site ultraconservateur iranien Raja News qui affirme que Sajjad a été manipulé par l'avocat. Traduit sur le site, ce papier montre "l'ignominie rhétorique" de certains médias iraniens, pareille à celle des "procès staliniens".
De quoi avoir peur, très peur.