Après cinq ans d'absence, elle a enfin fait son grand retour sur scène, le 9 novembre dernier, à l'occasion d'un concert particulièrement attendu à Courbevoie, première date d'une tournée qui parcourra la France mais aussi l'étranger dans les mois à venir. Une représentation pleine d'émotions pour Carla Bruni, qui confiait par la suite avoir été "troublée" par ses retrouvailles avec son public.
De ses propres confidences, ce qui bouleverse également la belle chanteuse, c'est le soutien indéfectible de son époux, Nicolas Sarkozy, constamment présent aux premières loges. Jeudi 14 novembre, l'ancien président de la République n'avait encore une fois pas manqué d'assister au spectacle donné par sa ravissante épouse et maman de son adorable Giulia (2 ans) à Longjumeau dans l'Essonne. "Je suis venu la soutenir, ce qui est normal, a-t-il expliqué au micro de RTL. Elle m'a tellement soutenu elle-même, le moins que je puisse faire, c'est de la soutenir et d'être là avec elle. Je suis fan de Carla, c'est tout."
Le théâtre de Longjumeau, où Carla Bruni a donc livré son show intimiste, n'était pas sans rappeler des souvenirs à Nicolas Sarkozy, qui y prononça un discours à l'époque où il était encore en meeting. Il faut dire qu'après de longs mois de hiatus, l'ancien président de la République revient lui aussi peu à peu sur le devant de la scène - politique en ce qui le concerne. Aujourd'hui, vendredi 15 novembre, il a justement remis pour la première fois les pieds à l'Assemblée nationale, à l'occasion d'un hommage à l'ancien Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, décédé en 2000.
Avant de savoir s'il souhaite retrouver son costume d'homme politique, l'ex-chef de l'État prendra le large cet été pour une croisière sur l'un des bateaux de luxe de la Compagnie du Ponant. Sauf que ça n'est pas exactement pour se dorer la pilule : comme le précise le magazine Challenges, Nicolas Sarkozy y livrera une série de conférences pendant une semaine devant un parterre de passagers qui auront aussi le plaisir de le côtoyer de façon décontractée.
Selon la publication, c'est par amitié pour le capitaine du navire que l'ancien président a accepté cette proposition. En avril 2008, l'Élysée avait dirigé en effet un raid héliporté vers le trois-mâts Le Ponant – victime d'un acte de piraterie dans le golfe d'Aden, au large du Yémen – qui avait permis de libérer les otages et d'appréhender les ravisseurs. Voilà pourquoi Nicolas Sarkozy n'a pas non plus manqué revoir son cachet à la baisse puisqu'il interviendra pour un tarif inférieur aux 100 000 dollars, facturés habituellement par son agence, le Washington Bureau.