Olivia Ruiz a beau se dire "dix mille fois plus sereine" depuis qu'elle a enfin réalisé son rêve de devenir maman, cela n'empêche que, dans le même temps, elle est aussi "dix mille fois plus angoissée", comme elle le confie à Gala. Pour l'aider à gérer ce flot d'émotions contradictoires, elle reçoit heureusement le soutien d'une professionnelle...
Angoissée de nature, Olivia Ruiz a toujours eu le besoin d'avancer, de prouver des choses et de gagner sa place. La faute à un héritage familial modeste qui ne lui a pas fait oublier d'où elle vient, malgré le succès mais aussi le confort de vie qui y est désormais le sien. "Je suis toujours en thérapie, et je sens bien que je suis à une croisée des chemins. (...) Par exemple, j'ai peur du rejet, dès qu'on me sépare une nuit de mon fils, qu'il ne me fait pas la fête quand je rentre, je suis en panique", confesse la maman du petit Nino. Un garçonnet né de son histoire d'amour avec le journaliste et programmateur musical Nicolas Preschey. La chanteuse, qui fait son retour dans les bacs avec le disque À nos corps-aimants (disponible le 18 novembre), raconte avoir passé les six premiers mois collée à son fils et qu'elle a pris la décision de ne jamais accepter "aucun rendez-vous avant 10h ni après 19h", afin de pouvoir passer du temps avec lui tout en continuant son métier.
Olivia Ruiz, qui a déjà répété que son disque n'est pas un album de maman en dépit de quelques chansons clairement dédiées à son fils, raconte qu'il est tout de même nourri de son expérience récente. "La maternité décomplexe. Tout à coup, on peut parler de tout car on (re)ssent que l'essentiel est ailleurs", dit-elle. Il ne reste plus aux fans qu'à aller le vérifier !
Thomas Montet
L'interview d'Olivia Ruiz est à lire dans Gala en kiosques le 16 novembre 2016.