Il s'appelle Cédric Rostein, plus connu sous le nom de papatriarcat et il est auteur et réalise des podcasts engagés sur la parentalité. Et on peut le dire, il apprécie guère Caroline Goldman qui avait jeté un pavé dans la mare en s'attaquant aux dérives de l'éducation bienveillante. L'une des trois premiers enfants de Jean-Jacques Goldman, dont la mère est la psychologue Catherine Morlet - le chanteur est aujourd'hui marié avec Nathalie Thu Huong-Lagier - avait aussi fait parler d'elle avec sa chronique sur le TDAH (Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) sur France Inter en août 2023. La psy a toujours relativisé l'existence des troubles neuro-développementaux, notamment du TDAH, qu'elle prétend soigner en quelques séances. Une affirmation démentie par de nombreux experts.
Il y a quelques heures, sur son compte Instagram, Cédric Rostein a clairement visé la célèbre fille de Jean-Jacques Goldman. "La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment désavoué certaines croyances sur le TDAH, notamment les positions controversées (et complotistes) de Caroline Goldman et de la psychanalyse sur ce sujet", écrit-il en légende d'un long exposé évoquant le TDAH qui "n'est pas un mythe" et qui est "sous-diagnostiqué". Une publication qui fait écho à un article de L'Express visant également la fille du chanteur?
Le 23 septembre, la Haute autorité de santé (HAS) - chargée de promouvoir les bonnes pratiques médicales et la qualité des soins - a publié des recommandations très attendues sur ce handicap. Etrillant au passage dans ce pays tous ceux qui niaient sa réalité. A commencer par "la très médiatique et très controversée" Caroline Goldman. Et pour faire une sorte de bilan de ce que révèlent ces recommandations, il étrille clairement la spécialiste en citant L'Express.
"Podcasts, interviews, émissions de radio, livres... La fille du chanteur à succès, elle-même psychologue, d'obédience psychanalytique, n'a eu de cesse de le répéter : selon elle, le 'véritable TDAH' toucherait 0,5 % des enfants diagnostiqués. Un chiffre jamais documenté mais peu importe : les autres seraient victimes de 'surdiagnostic'. Leur agitation, leur impulsivité, leurs difficultés de concentration ? Dues à des raisons psychoaffectives (...) des désordres de l'attachement (...) comme elle l'écrit encore dans son dernier livre", lit-on. Ses propos sur les conséquences de la "surprescritption de méthylphénidate", "dont Caroline Goldman va jusqu'à reprendre le surnom de 'drogue des enfants'" sont soulignés. Des propos dangereux selon L'Express et Papatriarchat qui estime qu'ils invalident "le travail des spécialistes d'un revers de la main et suscite des doutes et des inquiétudes chez les parents".
Et de conclure : "Les experts de la HAS estiment que le TDAH est très fréquent avec une prévalence estimée autour de 5% des enfants et des adolescents, et 3% des adultes. Il était temps de trancher et de dénoncer la désinformation."