Olivier Delacroix, en septembre 2011 à Paris.© Abaca
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Après avoir fait ses premiers pas aux côtés de Christophe Dechavanne dans Ciel mon mardi pendant plus de dix ans et enquêté dans l'anonymat pour divers grands magazines d'information (de Special Investigation sur Canal+ au Droit de savoir sur TF1, en passant par France 4 avec notamment Des agriculteurs au bord du désespoir), Olivier Delacroix dispose aujourd'hui de son propre rendez-vous sur France 2.
Avec Dans les yeux d'Olivier, diffusé le mercredi à 22h10, le journaliste aux dreadlocks prête une oreille attentive et met sa sensibilité au service de ceux qui ont vécu des moments difficiles.
Interviewé par le magazine Closer, Olivier Delacroix évoque son propre passé difficile, mais il répond également à ceux qui l'accusent de faire dans le voyeurisme avec ce magazine documentaire, à l'antenne depuis 2010. A ceux-là, il offre une réponse pertinente : "On n'a jamais fait dans le voyeurisme parce que je suis moi-même très pudique. Je suis convaincu que le côté extraordinaire, angoissant ou le pathos n'est pas ce qui intéresse le téléspectateur."
Dans la famille des émissions intrusives et voyeuristes, il fustige notamment un programme diffusé depuis plus de dix ans sur une chaîne concurrente, TF1 : "Je ne suis pas à la recherche de séquences à la Confessions intimes. Cette émission est, pour moi, une sorte de référence de ce qu'il ne faut pas faire. Il y a un manque de pudeur totale qui me gêne profondément", dénonce-t-il, avant d'évoquer ses propres fissures...
"A chaque sujet que je réalise, j'apprends, ça me nourrit. Si je parle de fissures, c'est parce que j'ai moi-même vécu des moments très durs. Pour continuer à vivre, il a fallu que j'aille chercher en moi des choses dont je ne me savais pas capable. (...) Je ne rentrerai pas dans les détails, mais j'ai vécu des choses très graves, à la limite du supportable. La mort est assez présente dans ma vie", confie-t-il.
Joachim Ohnona
Retrouvez cet entretien dans son intégralité dans le magazine Closer actuellement en kiosques.
Avec Dans les yeux d'Olivier, diffusé le mercredi à 22h10, le journaliste aux dreadlocks prête une oreille attentive et met sa sensibilité au service de ceux qui ont vécu des moments difficiles.
Interviewé par le magazine Closer, Olivier Delacroix évoque son propre passé difficile, mais il répond également à ceux qui l'accusent de faire dans le voyeurisme avec ce magazine documentaire, à l'antenne depuis 2010. A ceux-là, il offre une réponse pertinente : "On n'a jamais fait dans le voyeurisme parce que je suis moi-même très pudique. Je suis convaincu que le côté extraordinaire, angoissant ou le pathos n'est pas ce qui intéresse le téléspectateur."
Dans la famille des émissions intrusives et voyeuristes, il fustige notamment un programme diffusé depuis plus de dix ans sur une chaîne concurrente, TF1 : "Je ne suis pas à la recherche de séquences à la Confessions intimes. Cette émission est, pour moi, une sorte de référence de ce qu'il ne faut pas faire. Il y a un manque de pudeur totale qui me gêne profondément", dénonce-t-il, avant d'évoquer ses propres fissures...
"A chaque sujet que je réalise, j'apprends, ça me nourrit. Si je parle de fissures, c'est parce que j'ai moi-même vécu des moments très durs. Pour continuer à vivre, il a fallu que j'aille chercher en moi des choses dont je ne me savais pas capable. (...) Je ne rentrerai pas dans les détails, mais j'ai vécu des choses très graves, à la limite du supportable. La mort est assez présente dans ma vie", confie-t-il.
Joachim Ohnona
Retrouvez cet entretien dans son intégralité dans le magazine Closer actuellement en kiosques.