Omar Sy© Abaca
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Omar Sy, c'est d'abord Omar, la moitié du tandem qu'il forme avec Fred. A la télé dans leur SAV ou sur scène, les deux comédiens dégagent une puissance comique qui ne pouvait que s'étendre au cinéma. Omar a donc fait de nombreuses apparitions dans des comédies telles que La Tour Montparnasse infernale, Le Raid, Le Boulet ou encore Nos Jours heureux. Ce film est réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledano, deux cinéastes qui voient le potentiel d'Omar, au-delà de la comédie. Dans leur film suivant, Tellement proches, Omar fait rire, mais montre aussi qu'il n'est pas qu'un clown. C'est une étape vers Intouchables (au cinéma le 2 novembre), leur nouveau long métrage, dans laquelle l'acteur joue un jeune de banlieue sorti de prison qui s'occupe d'un riche tétraplégique, incarné par François Cluzet. L'humour est au rendez-vous bien sûr, mais l'émotion prend une place immense et comme le dit Omar, "c'est le premier film où je m'autorise à dire que je suis acteur". Une phrase qu'il a déclarée dans le magazine Marie-Claire.
Doté d'un humour provoquant des avalanches de rire, Omar Sy, aminci pour les besoins de son rôle d'intouchable, montre sa face plus sérieuse à la journaliste de Marie-Claire, pour une interview "mise à nu". Au sens propre un peu, puisqu'il pose devant le photographe en simple marcel, et au sens figuré beaucoup, car il évoque son enfance, sa famille et même la religion.
Un sourire généreux d'Omar et le tour est joué, il nous a contaminé par sa bonne humeur. Pourtant, il pense avoir des angoisses puisqu'il rit tout le temps et "apparemment, ce n'est pas normal". Le comédien est particulièrement heureux mais possède aussi des complexes : "Avant, j'avais l'impressions que tout ce qui m'arrivait n'était pas du tout justifié. [...] Pourquoi moi ? Et pourquoi pas mon frère ? J'ai l'impression que c'est du vol." Une réaction qu'il ressent quand il songe à ses parents qui ont travaillé si dure, elle était femme de ménage, lui était magasinier. Son enfance, dont il garde des souvenirs géniaux, n'a pas été simple, avec "des moments durs et violents", à Trappes, comme Jamel. Il avoue pouvoir être violent - "je peux répondre à la violence par la violence" - et précise, "je ne suis pas Gandhi."
Pas de mots toutefois sur son différend au mois d'août avec des agents de la SNCF qui s'est soldé par l'intervention de l'Unité de traitement judiciaire (UTJ) de la brigade des réseaux ferrés, qui l'a interrogé pour le laisser libre peu après. La star avait décidé de saisir le procureur de la République pour "faits de violence et d'abus d'autorité".
Dans l'interview, Omar Sy ne cesse de parler de l'amour qu'il porte à sa femme et ses enfants. Son cocon familial est sa source de bonheur, au sein de sa demeure à Montfort-L'Amaury dans les Yvelines. Papa de 4 enfants de 10, 7, 5 et 2 ans, il s'est marié au bout de dix ans de vie commune avec sa bien-aimée : "On est encore plus unis. On avait nos enfants, mais le mariage, c'est une affaire à deux. Je suis fier d'être un homme marié, surtout avec cette femme." Il ajoute qu'il n'est pas l'homme parfait mais est très attentif. D'ailleurs, il a peur que sa femme pense qu'elle passe à côté de quelque chose : "La vie sans elle me fait peur." Il clame son amour, et cela dure depuis quatorze ans.
D'autres femmes ont cependant une place dans son coeur : Dalida et Dorothée ! Quand il a croisé l'animatrice d'ailleurs, il s'est dit en riant : "C'est comme si je retrouvais une ex." Le sérieux revient quand il aborde la religieux. Sans préciser son choix, il expliquement simplement : "Je suis juste conscient qu'il y a plus grand que nous."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie Claire du mois de novembre
Doté d'un humour provoquant des avalanches de rire, Omar Sy, aminci pour les besoins de son rôle d'intouchable, montre sa face plus sérieuse à la journaliste de Marie-Claire, pour une interview "mise à nu". Au sens propre un peu, puisqu'il pose devant le photographe en simple marcel, et au sens figuré beaucoup, car il évoque son enfance, sa famille et même la religion.
Un sourire généreux d'Omar et le tour est joué, il nous a contaminé par sa bonne humeur. Pourtant, il pense avoir des angoisses puisqu'il rit tout le temps et "apparemment, ce n'est pas normal". Le comédien est particulièrement heureux mais possède aussi des complexes : "Avant, j'avais l'impressions que tout ce qui m'arrivait n'était pas du tout justifié. [...] Pourquoi moi ? Et pourquoi pas mon frère ? J'ai l'impression que c'est du vol." Une réaction qu'il ressent quand il songe à ses parents qui ont travaillé si dure, elle était femme de ménage, lui était magasinier. Son enfance, dont il garde des souvenirs géniaux, n'a pas été simple, avec "des moments durs et violents", à Trappes, comme Jamel. Il avoue pouvoir être violent - "je peux répondre à la violence par la violence" - et précise, "je ne suis pas Gandhi."
Pas de mots toutefois sur son différend au mois d'août avec des agents de la SNCF qui s'est soldé par l'intervention de l'Unité de traitement judiciaire (UTJ) de la brigade des réseaux ferrés, qui l'a interrogé pour le laisser libre peu après. La star avait décidé de saisir le procureur de la République pour "faits de violence et d'abus d'autorité".
Dans l'interview, Omar Sy ne cesse de parler de l'amour qu'il porte à sa femme et ses enfants. Son cocon familial est sa source de bonheur, au sein de sa demeure à Montfort-L'Amaury dans les Yvelines. Papa de 4 enfants de 10, 7, 5 et 2 ans, il s'est marié au bout de dix ans de vie commune avec sa bien-aimée : "On est encore plus unis. On avait nos enfants, mais le mariage, c'est une affaire à deux. Je suis fier d'être un homme marié, surtout avec cette femme." Il ajoute qu'il n'est pas l'homme parfait mais est très attentif. D'ailleurs, il a peur que sa femme pense qu'elle passe à côté de quelque chose : "La vie sans elle me fait peur." Il clame son amour, et cela dure depuis quatorze ans.
D'autres femmes ont cependant une place dans son coeur : Dalida et Dorothée ! Quand il a croisé l'animatrice d'ailleurs, il s'est dit en riant : "C'est comme si je retrouvais une ex." Le sérieux revient quand il aborde la religieux. Sans préciser son choix, il expliquement simplement : "Je suis juste conscient qu'il y a plus grand que nous."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie Claire du mois de novembre