Les proches d'Ophélie Meunier et toute la famille du journalisme ont volé à son secours il y a deux semaines. La mère de Valentine et Joseph a fait l'objet de menaces de mort après la diffusion d'un Zone Interdite sur l'islam radical. A tel point qu'Ophélie Meunier a étét placée sous protection policière dans la foulée. La journaliste de 34 ans ne s'était pas exprimée publiquement depuis les faits graves qui l'ont touchée.Mais ce lundi 7 février, Ophélie Meunier est sortie du silence.
L'animatrice s'est exprimée sur son compte Instagram pour remercier les téléspectateurs de leur fidélité : "Vous étiez jusqu'à 3 millions devant Zone interdite hier, a-t-elle écrit. Merci !" La légende accompagnait plusieurs clichés d'elle pris durant l'enregistrement de l'émission. La journaliste sourit et semble apaisée. De quoi faire plaisir à tous les internautes qui lui ont de nouveau apporté leur soutien dans les commentaires : "Bravo Ophélie", "Soutien total", "Tellement courageuse", "Force à vous".
Ces doux mots ont dû faire chaud au coeur d'Ophélie Meunier, menacée depuis la diffusion sur M6 d'un Zone Interdite sur les dangers de l'islam radical. Surveillée de près par la SDLP (service de la protection spécifiquement chargé de protéger les personnalités), la femme de Mathieu Vegne avait reçu le soutien de nombreuses personnes, dont celui d'une grande partie du milieu politique, à commencer par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin : "J'ai donné instruction qu'à chaque fois qu'un journaliste fait l'objet de menaces caractérisées, il bénéficie d'une protection policière. Nous trouverons les auteurs de ces menaces".
Pour l'heure, aucune personne n'a été interpellée dans l'affaire. En revanche, "une enquête a été ouverte pour menaces de mort" a indiqué le parquet de Nanterre à l'AFP. Cette décision fait suite à la plainte déposée par Ophélie Meunier après les menaces de mort par lesquelles elle était visée. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne à la fin du mois de janvier. Les auteurs, s'ils sont retrouvés, encourent jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.