La diffusion de l'émission Zone Interdite centrée sur "les dangers de l'islamisme radical", le dimanche 23 janvier 2022, n'a pas été sans conséquence. Ophélie Meunier, qui se réjouissait de voir cette "grande enquête" à la télévision, a vite déchanté. Comme le révélait Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6 à Puremédia, la présentatrice a été placée sous protection policière, tout comme Amine Elbahi, un témoin originaire de la ville de Roubaix qui intervient dans ces images.
Ophélie Meunier et Amine Elbahi ont effectivement reçu de nombreuses menaces, contraignant les forces de l'ordre à les placer sous la protection du SDLP - service de la protection spécifiquement chargé de protéger les personnalités. Comme le rapporte Europe 1, ils seraient actuellement "en train de faire l'objet d'une évaluation par l'UCLAT, l'unité de coordination de la lutte antiterroriste". Reste à leur attribuer un niveau de menace sur une échelle de 1 à 4, le chiffre le plus élevé correspondant à une "protection de confort" - Agnès Buzin, l'ancienne ministre de la santé, en bénéficierait depuis plusieurs mois.
Gérarld Darmanin, notre ministre de l'intérieur, a réagi à cette affaire le samedi 29 janvier 2022, apportant publiquement son soutien à Ophélie Meunier. "J'ai donné instruction qu'à chaque fois qu'un journaliste fait l'objet de menaces caractérisées, il bénéficie d'une protection policière", a-t-il expliqué sur son compte Twitter. L'animatrice, de son côté, n'a jamais commenté cette histoire. Elle partage seulement des articles, sur les réseaux sociaux, qui mentionnent son cas et prône la liberté de la presse. Sans doute s'entoure-t-elle de ses proches, dont sa petite Valentine née le 14 octobre 2021, en attendant de pouvoir refaire surface...