Dimanche 3 novembre, le marathon de New York faisait son retour dans les rues de Big Apple dans une atmosphère des plus étranges. Et comme chaque année, la mythique course a fait le plein de célébrités, à l'image d'une Pamela Anderson transformée et d'une Marie-José Pérec comme à ses plus belles heures.
L'actrice américaine, que l'on avait l'habitude de voir courir sur les plages moulée dans son petit maillot rouge de la série Alerte à Malibu, avait cette fois-ci la panoplie complète pour parcourir les 42,195 kilomètres du plus couru des marathons. Après l'épisode Sandy, l'ouragan qui avait balayé New York l'an passé, obligeant les organisateurs à annuler l'édition 2012, et le double attentat qui a endeuillé le marathon de Boston cette année, les 50 740 participants annoncés ont foulé avec plaisir le bitume de la mégalopole américaine.
Pamela Anderson s'était donc préparée avec rigueur, elle qui courait pour l'association J/P Haitian Relief Organization, une organisation soutenue par Sean Penn et qui vient en aide à la petite île ravagée par le tremblement de terre de 2010, et a ainsi récolté 76 000 dollars. La pulpeuse actrice de 46 ans a établi un temps plus qu'honorable, puisqu'il lui a fallu 5 heures et 41 minutes pour accomplir le trajet en compagnie de son frère Gerry. La suite, c'est sur Twitter que les fans de l'ancienne playmate l'on découverte. La blondissime actrice qui a perdu sa légendaire crinière s'est écroulée sur le lit de sa chambre d'hôtel, poches de glace sur les jambes, son dossard lui recouvrant le visage, la télécommande de la télé dans une main et un bouquin dans l'autre...
Et Pamela Anderson n'était pas la seule célébrité à courir ce marathon, puisque Christy Turlington, mannequin star des années 90 à la silhouette toujours parfaite, courait pour sa part pour l'association Every Mother Counts, qui se bat pour que la naissance ne soit plus un danger pour certaines femmes à travers le monde. En 4 heures et 32 minutes, la belle brune a réalisé un joli temps.
Tout comme Marie-José Pérec, également passée sous la barre des 5 heures en 4 heures et 51 minutes. Tout sourire en franchissant la ligne d'arrivée, elle qui avait rechaussé les baskets pour l'association Peace and Sport quelques jours après avoir été honorée par le président François Hollande, Marie-Jo était simplement heureuse. "C'était fou, confiait-elle à son arrivée au journal L'Équipe. C'est quelque chose à vivre. Même aux Jeux olympiques, finalement, il n'y a pas ça. Il y avait de la musique cubaine, américaine... Tu vois des ouvriers, des orchestres, des gens te tapent dans la main, d'autres t'appellent, te font des clins d'oeil. Tout est positif. Et quand c'est comme ça, tu ne peux pas t'arrêter de courir."
En franchissant la ligne d'arrivée, la triple championne olympique avait le visage heureux mais fatigué de l'athlète qui a tout donné comme le veut l'expression consacrée. Couverture de survie, petite pomme pour combler la fringale et un vélo-taxi pour rejoindre son hôtel ont conclu une journée riche en émotions pour Marie-Jo, qui a vu tout au long de la course les coureurs français l'encourager, lui glisser un petit mot ou prendre la pose pour une photo souvenir ! Et une sacrée performance pour cette femme qui depuis dix ans se faisait discrète, entre rendez-vous associatifs à travers le monde et sa famille. "J'ai tout coupé. je faisais trois à quatre joggings par an, pour vous dire", racontait à L'Équipe Marie-José Pérec, qui a levé 50 000 euros grâce à sa participation au marathon, somme qui ira également à la reconstruction d'Haïti.
On remet ça, comme dirait l'autre ? "Non, non, non ! Ce n'est pas une nouvelle passion, jure-t-elle. Je ne compte pas en refaire un." Avant de glisser avec malice qu'elle pourrait bien se lancer dans un triathlon...