Le 25 juin 2019, Pamela Anderson a lâché une bombe sur Instagram, la première d'une longue série. L'actrice et activiste qui vient de fêter ses 52 ans avait annoncé être séparée d'Adil Rami après avoir découvert que le footballeur de 33 ans menait une double vie depuis le début de leur relation. Leur rencontre remontait à mai 2017 au Grand Prix de Monaco. Dès cette première attaque envers le défenseur de l'Olympique de Marseille – qui vivrait ses dernières heures au club –, elle l'avait accusé de violences physiques et émotionnelles. "Je me suis sentie utilisée, trahie et blessée. Mais j'aurais dû mieux savoir. La jalousie, la torture physique et émotionnelle. (...) J'ai essayé de le quitter dix fois. À chaque fois, il me courait après en me disant qu'il mourrait sans moi. Qu'il irait en thérapie. Qu'il ne me ferait plus de mal. Il voulait que l'on vive à Malibu un jour", avait-elle écrit sur Instagram.
Le lendemain, le 26 juin, Pamela Anderson avait lâché une autre bombe : tous ses échanges avec Sidonie Biémont, l'ex-compagne d'Adil Rami et mère de ses jumeaux Zayn et Madi nés en septembre 2016. La star hollywoodienne l'avait contactée afin de connaître la véritable nature de sa relation avec Adil. Dans l'un des messages envoyés, elle avait réitéré ses accusations de violences : "Il était très cruel parfois. Il m'a tirée par les cheveux l'été dernier à Los Angeles parce que je l'avais quitté pour aller dans un hôtel avec des amis après un shooting. Je ne voulais pas rester avec lui et ses amis dans une maison à Hollywood. Ils faisaient la fête tous les soirs, me laissant à la maison. L'été d'avant était le pire. Il m'a écrasé les deux mains. J'ai dû aller à l'hôpital (six mois après) parce que j'avais encore très mal. Je ne pouvais pas écrire ou ouvrir une bouteille. Ils ont dû m'endormir pour me faire des injections. Mes mains allaient mieux, mais il m'a à nouveau blessée."
Malgré le démenti d'Adil Rami et la prise de position de Sidonie Biémont, qui défend le père de ses enfants, Pamela Anderson franchit un nouveau cap dans sa démarche de vérité. La star qui a quitté la France pour retourner vivre à Los Angeles a publié des photos et une vidéo servant à appuyer ses accusations. Les images ont été publiées sur site de son association pamelaandersonfoundation.org, à la suite de ses précédentes publications.
Pamela Anderson a d'abord partagé une facture éditée après une hospitalisation, datée du 20 février 2019 par la clinique Juge, une clinique du sport à Marseille. La star a payé 559 euros après une journée passée en ambulatoire pour des symptômes d'arthrose. Suit une photo d'elle en blouse bleue sur son lit d'hôpital, le visage caché, et une vidéo de sa main droite en train d'être soignée.
Pamela Anderson rappelle avoir mis six mois avant de consulter un médecin pour ses mains, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus ouvrir une bouteille ou tenir un stylo. Elle révèle au passage avoir parlé de la violence d'Adil à l'une de ses deux soeurs : "Sa soeur m'a dit d'être patiente. Qu'il était en train de changer."
L'ex-candidate de Danse avec les stars (TF1) dresse à nouveau le portrait d'un homme très jaloux : "Je n'étais pas autorisée à être quelque part avec d'autres hommes." Selon ses dires, la surveillance était permanente puisqu'elle devait se filmer à chacun de ses déplacements pour justifier ses moindres gestes et sa localisation.
Selon elle, le footballeur l'a menacée de lui briser les deux jambes "la semaine dernière", après l'annonce de leur rupture et continue de la contacter par mail et via "de multiples numéros de téléphone", pour lui demander de revenir en France.