On se souvient de lui dans Le Petit Journal, puis dans Quotidien, dégaine de lycéen et gouaille incroyable. Du haut de ses 17 ans, Panayotis Pascot n'en est pas à son coup d'essai. Depuis l'âge de 12 ans, il se forme tout seul à l'art de l'interview qu'il diffuse après sur internet. Alex Lutz lui fait confiance, Orelsan aussi. Prémices prometteurs.
120 chroniques auprès de Yann Barthès plus tard, il claque la porte. L'appel de la scène est plus fort que le 1,5 million de fans qui l'attend devant l'écran. "Je sentais que je n'étais pas à ma place, que la télé allait combler un mauvais truc. Peut-être de l'ego", raconte-t-il au Parisien. Sa vie change alors, la transition n'est "pas facile".
Le stand-up ne lui rapporte que de maigres sous et il doit rendre son appart pour se mettre en colocation, il rassure ses parents – il sait ce qu'il fait –, affronte les premiers bides, affine ses vannes. "La scène, c'est de l'artisanat. Chaque soir, je peux modifier un petit boulon pour que le moteur fasse plus ou moins de bruit. C'est moi qui gère ma voiture. J'adore ça." Résultat ? Presque, un spectacle drôle, touchant et introspectif mis en scène par Fary.
La presse est unanime, l'avenir sur scène Panayotis s'annonce radieux. En attendant, il vient de finir un premier court métrage avec Alex Lutz – encore lui – dans le premier rôle.