Le 5 juin dernier, Paris Jackson attentait à sa vie et était hospitalisée, stupéfiant ses fans et ses proches. La jeune fille qui apparaissait pourtant si enjouée ces derniers temps auprès de sa mère biologique Debbie Rowe, a ainsi fendu la carapace, révélant une personnalité fragile, victime d'un profond mal-être dont la mort de son père Michael Jackson en 2009 est une blessure qui n'a jamais cicatrisée.
"Attirer l'attention"
Cette tentative de suicide n'est que le point culminant de ce mal-être, comme le révèle TMZ qui cite différentes sources proches du dossier, force de l'ordre comme proches de Paris Jackson. Si la police reconnaît la tentative de suicide, elle affirme que la jeune fille ne souhaitait pas réellement mettre fin à ses jours. Une sorte d'appel au secours en somme. Une source policière révèle ainsi qu'elle "voulait attirer l'attention". "Elle voulait être sauvée, ajoute-t-elle en faisant référence à son appel à un numéro d'urgence pour les personnes suicidaires. Ça n'a aucun sens d'appeler un service comme celui-ci si vous voulez réellement mourir, alors que la personne au bout du fil enverra une ambulance à votre domicile."
La méthode utilisée par la jeune fille de 15 ans est également un indice pour le LA County Sheriff's Dept. Paris Jackson aurait utilisé un couperet de boucher et avalé des pilules de Motrin, de l'ibuprofène, ce qui a obligé la police à classer l'affaire comme une tentative de suicide. "Qui prend du Motrin pour se tuer ? Elle a appelé le numéro d'urgence pour les personne suicidaires parce qu'elle voulait attirer l'attention et voulait être sûre que les services d'urgence seraient là à temps", indique une autre source.
L'étrange message du Dr Murray
Réelle tentative de suicide ou simple appel au secours, Paris Jackson a choqué ses amies les plus proches, à l'image de Sophie Jastrow, souvent présentée par la jeune fille comme sa meilleure amie. "Tellement triste, tout de suite... littéralement en train de trembler maintenant... littéralement, je ne peux même pas me concentrer", a-t-elle ainsi écrit sur son compte Twitter dans son style très personnel. Mais Paris a également reçu de nombreux messages de soutiens, dont un très particulier. Le docteur Conrad Murray, condamné pour avoir provoqué la mort de Michael Jackson, a en effet envoyé un message audio à Paris Jackson, message que TMZ s'est procuré, où il indique qu'il aimerait pouvoir l'aider à découvrir ce qui la ronge de l'intérieur.
Il a ainsi utilisé un téléphone payant de la prison pour lui envoyer ce qu'il appelle "une lettre", dans laquelle il utilise des titres de chansons de Michael Jackson pour passer son message, ainsi que des extraits de ces dernières. You are not alone (tu n'es pas seule), You've got a friend (tu as un ami) ou encore Ain't no mountain high enough (il n'y a pas de montagne assez élevée) ont ainsi servi au docteur Murray dans son étrange démarche. Démarche qu'il conclut en indiquant qu'elle-même l'avait consolé "dans ses pires moments"...
Le 7e Art l'attend
Heureusement, Paris Jackson aura un beau projet une fois remise sur pied. La jeune fille fera en effet ses débuts au cinéma, comme il était prévu de longue date. Elle entamera le tournage de Lundon's Bridge and the Three Keys, adapté d'un ouvrage du même nom signé de Dennis Christen qui en est également le producteur.
Ce dernier a indiqué que le tournage ne débuterait que lorsque la fille du King of Pop serait prête. "Paris est très importante pour nous et nous l'aimons tous profondément. Tout commentaire sur sa vie privée devra venir de sa famille", a indiqué Dennis Christen, qui a confirmé que le projet n'était pas remis en cause pour autant. "Nous sommes sûrs que lorsque nous serons prêts à tourner, Paris sera prête elle aussi pour la tâche qui l'attend", a-t-il ajouté, lui souhaitant le "meilleur durant ses moments difficiles".
Des moments difficiles que Paris Jackson affrontera en compagnie de sa famille, sa grand-mère Katherine, sa tante La Toya Jackson et sa mère biologique Debbie Rowe ayant été aperçues à l'hôpital de Los Angeles où elle est alitée en unité psychatrique comme le veut la procédure dans ces circonstances.