Born to be Alive... Vous vous souvenez ? Evidemment ! Le chevelu et frisottant Patrick Hernandez a envahit le dancefloor à la fin des années 70 avec sa canne et son style dandy : une musique entêtante et un refrain insensé une fois traduit "né pour être vivant" (voir clip). Visiblement, Patoche, aujourd'hui âgé de 51 ans, est surtout né pour être riche.
Représentant parfait de la tendance One-hit-wonder (artistes qui n'ont fait qu'un tube), Patrick Hernandez n'a fait qu'une seule chanson... mais continue d'en vivre ! Plus de 25 ans après la sortie du single, Hernandez se fait encore de sacrées... cannes en or : d'après Le Figaro, le quinquagénaire gagnerait encore entre 800 et 1500 euros... par jour ! Oui, oui ! Auteur-compositeur de ce titre incontournable des soirées disco, Patrick touche l'intégralité des droits et n'hésite pas non plus à négocier des contrats publicitaires (on se souvient de la pub Ice Tea - voir vidéo). Patrick roule sur l'or et peut se prévaloir d'avoir vendu près de 25 millions de disques, dont un million rien qu'aux Etats-Unis. Autant dire que c'est une retraite assurée avec seulement UNE chanson !
De temps en temps, le voilà qui sort de sa retraite dorée pour se produire à la télévision pour une émission consacrée aux hits des années 70 ou 80. Et comme à chaque fois... tout le monde est submergé par la folie du tempo !
Mais Hernandez n'est pas le seul... Caroline Loeb, qui continue à officier dans la musique (et le spectacle musical, avec Mistinguett, Madonna et moi) a, elle aussi, rentabilisé son titre C'est la ouate sorti en 1986. Même si carrière musicale n'est pas au point mort, Caroline n'a néanmoins réellement fait parler d'elle à grande échelle qu'avec ce titre... qu'elle ne dénigre absolument pas. D'ailleurs, ce tube continue de lui rapporter quelques milliers d'euros par an "mais cela n'a rien à voir avec Patrick Hernandez" confie-t-elle au journal le Figaro. En outre, il faut rappeler que le titre C'est la ouate a servi de base aux bandes sonores des pubs de la MAAF... Et donc gling gling gling ! L'argent tombe à nouveau !
Mais évidemment des one-hit-wonders, il y en a d'autres : JJ Lionel et ses 3,5 millions d'exemplaires de la Danse des canards (chiffres du Figaro), Cookie Dingler (et sa Femme Libérée), Soeur Sourire et son Dominique, nique, nique (qui n'a absolument rien rapporté à son interprète, qui s'est suicidée dans la pauvreté et dans la quasi indifférence) Desireless et son Voyage, voyage... Et tant d'autres. Si tous ne font pas fortune, ils ont au moins le luxe de pouvoir vivre de leur tube, et de pouvoir multiplier les galas comme les fameuses tournées nostalgiques RFM Party 80 (qui font polémique) ou encore Âge Tendre et Têtes de Bois.
Parfois, les artistes sont... born to be rich.
A noter : Pour savoir ce que les stars d'un tube des années 80 sont devenues, c'est... ICI !