La tournée RFM Party 80 passée au crible par Entrevue : le magazine dénonce les méthodes des producteurs du concert.
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Les tournées revival années 80 fleurissent, ces derniers mois, pour le plus grand plaisir des plus grandes salles des fêtes de France ! Youpi ! Mais loin de cette caricature, ces artistes, que certains pourraient qualifier de stars oubliées, se sont offert le Stade de France en 2008 (excusez-moi du peu !), avant d'envahir le Zénith de Paris en avril prochain ! Un véritable succès, qui a inspiré Thomas Langmann pour son prochain film, mais qui cache des coulisses... bien moins reluisantes, du moins d'après certains !
Le magazine Entrevue révèle, dans son édition de février, l'envers du décor du RFM Party 80, l'une de ces tournées à succès qui font le plus grand bonheur des artistes qui y trouvent comme une seconde carrière... ou pas ! En effet, si certains ont décidé de profiter de ce nouveau souffle, d'autres ont vite déchanté à la découverte des modalités de participation à ces concerts.
Si Lio, très médiatisée ces deux dernières années, notamment grâce à sa participation en tant que jurée de la Nouvelle Star, peut se prévaloir d'un cachet de 1 500 euros net par concert pour quatre titres (le tout assorti d'une clause d'exclusivité sur 30 dates), pour d'autres artistes, le butin se veut plus maigre (Vivien Savage - chanteur de La P'tite Lady - ne touchait par exemple, d'après ses dires..., que 250 euros par soir). On parle même de cachets en baisse ! Une décision qu'on peine à comprendre quand on connait les incroyables recettes générées par ces tournées... sans parler des produits dérivés qui représentent un chiffre d'affaire à part entière. Les rémunérations en baisse, c'est justement la raison du départ de Partenaire Particulier...
"Le groupe n'était pas trop cher, c'est juste que la prod diminuait les tarifs pour gagner plus", explique Dominique Mouyeaux, manager du duo, avant d'accabler Olivier Kaefer, l'un des organisateurs de la tournée RFM Party 80, dénonçant ses méthodes parfois extrêmes : "J'ai reçu des mails dans lesquels des artistes étaient effectivement insultés", confirme Dominique Mouyeaux.
Et si certains osent défier Olivier Kaefer, cela peut leur coûter cher : Vivien Savage a vu son contrat résilié malgré la vingtaine de dates qu'il devait honorer.
"J'ai été viré de la tournée RFM Party comme un malpropre par monsieur Olivier Kaefer, sans même un rendez-vous préalable", prétend le chanteur.
Pour ce qui est de la qualité du show, si les artistes donnent tout pour satisfaire le public souvent nombreux, les producteurs gardent la main sur le principal : la prestation de chanteur ! Le magazine Entrevue révèle que les artistes seraient forcés, contrat à l'appui, à chanter en play-back partiel... voire total !
Et pour cause : certains groupes sont... recomposés pour les besoins du spectacle ! En effet, si certains membres d'un groupe vintage refusent de jouer le jeu de la tournée, des chanteurs anonymes les remplaçent tout bonnement. Finalement, le message est clair : tout ce qui compte, c'est le tube qu'ils reprennent !
Exemple probant avec le groupe Village People, reconstitué aux trois quarts puisque seul le chef de chantier est d'origine.
Et vraisemblablement, il n'y a pas que sur les artistes que les producteurs tentent de faire des économies : outre son éviction de la tournée pour cause de cachet trop élevé, un ex-membre du staff resté anonyme (un peu facile !) dénonce la façon "très particulière de traiter les artistes".
"Je regrette l'ambiance avec les chanteurs ainsi que les musiciens et danseurs qui les accompagnent. (...) La production a parfois une manière très particulière de traiter les artistes ou de s'adresser à eux. J'ai rarement vu ça", dénonce l'ex-employé du RFM Party 80.
Il ne faut pourtant pas oublier qu'Olivier Kaefer a permis à tous ces chanteurs "oubliés" de refaire surface, que les artistes, et surtout les "oubliés" justement ont, pour certains, un ego démesuré et pas du tout en phase avec leur situation... Les artistes phares du RFM Party 80, comme Jean-Luc Lahaye, Peter et Sloane ou Jakie Quartz ne se plaignent pas du tout, et... pour avoir assisté à la formidable soirée au Zénith en mars 2009, nous pouvons vous confirmer que les artistes n'étaient pas en play-back. Il fallait le dire... aussi !
Le magazine Entrevue révèle, dans son édition de février, l'envers du décor du RFM Party 80, l'une de ces tournées à succès qui font le plus grand bonheur des artistes qui y trouvent comme une seconde carrière... ou pas ! En effet, si certains ont décidé de profiter de ce nouveau souffle, d'autres ont vite déchanté à la découverte des modalités de participation à ces concerts.
Si Lio, très médiatisée ces deux dernières années, notamment grâce à sa participation en tant que jurée de la Nouvelle Star, peut se prévaloir d'un cachet de 1 500 euros net par concert pour quatre titres (le tout assorti d'une clause d'exclusivité sur 30 dates), pour d'autres artistes, le butin se veut plus maigre (Vivien Savage - chanteur de La P'tite Lady - ne touchait par exemple, d'après ses dires..., que 250 euros par soir). On parle même de cachets en baisse ! Une décision qu'on peine à comprendre quand on connait les incroyables recettes générées par ces tournées... sans parler des produits dérivés qui représentent un chiffre d'affaire à part entière. Les rémunérations en baisse, c'est justement la raison du départ de Partenaire Particulier...
"Le groupe n'était pas trop cher, c'est juste que la prod diminuait les tarifs pour gagner plus", explique Dominique Mouyeaux, manager du duo, avant d'accabler Olivier Kaefer, l'un des organisateurs de la tournée RFM Party 80, dénonçant ses méthodes parfois extrêmes : "J'ai reçu des mails dans lesquels des artistes étaient effectivement insultés", confirme Dominique Mouyeaux.
Et si certains osent défier Olivier Kaefer, cela peut leur coûter cher : Vivien Savage a vu son contrat résilié malgré la vingtaine de dates qu'il devait honorer.
"J'ai été viré de la tournée RFM Party comme un malpropre par monsieur Olivier Kaefer, sans même un rendez-vous préalable", prétend le chanteur.
Pour ce qui est de la qualité du show, si les artistes donnent tout pour satisfaire le public souvent nombreux, les producteurs gardent la main sur le principal : la prestation de chanteur ! Le magazine Entrevue révèle que les artistes seraient forcés, contrat à l'appui, à chanter en play-back partiel... voire total !
Et pour cause : certains groupes sont... recomposés pour les besoins du spectacle ! En effet, si certains membres d'un groupe vintage refusent de jouer le jeu de la tournée, des chanteurs anonymes les remplaçent tout bonnement. Finalement, le message est clair : tout ce qui compte, c'est le tube qu'ils reprennent !
Exemple probant avec le groupe Village People, reconstitué aux trois quarts puisque seul le chef de chantier est d'origine.
Et vraisemblablement, il n'y a pas que sur les artistes que les producteurs tentent de faire des économies : outre son éviction de la tournée pour cause de cachet trop élevé, un ex-membre du staff resté anonyme (un peu facile !) dénonce la façon "très particulière de traiter les artistes".
"Je regrette l'ambiance avec les chanteurs ainsi que les musiciens et danseurs qui les accompagnent. (...) La production a parfois une manière très particulière de traiter les artistes ou de s'adresser à eux. J'ai rarement vu ça", dénonce l'ex-employé du RFM Party 80.
Il ne faut pourtant pas oublier qu'Olivier Kaefer a permis à tous ces chanteurs "oubliés" de refaire surface, que les artistes, et surtout les "oubliés" justement ont, pour certains, un ego démesuré et pas du tout en phase avec leur situation... Les artistes phares du RFM Party 80, comme Jean-Luc Lahaye, Peter et Sloane ou Jakie Quartz ne se plaignent pas du tout, et... pour avoir assisté à la formidable soirée au Zénith en mars 2009, nous pouvons vous confirmer que les artistes n'étaient pas en play-back. Il fallait le dire... aussi !